Sommet de l’UA: l’Algérie a placé la dignité de l’homme au centre de son combat

Sommet de l’UA: l’Algérie a placé la dignité de l’homme au centre de son combat

L’Algérie a placé la dignité de l’homme au centre de son combat libérateur et, de ce fait, elle ne pouvait ignorer ou faire fi des aspirations de ses citoyens dont l’émancipation politique confisquée durant plus d’un siècle s’est accompagnée d’une dépossession identitaire, économique et sociale, relève une contribution de l’Algérie sur les droits de l’homme, principale thématique du Sommet de l’Union africaine (UA) dont les travaux ont débuté samedi à Addis-Abeba.

Le document relève que les différentes Constitutions du pays « ont proscrit l’esclavage, la servitude, l’exploitation de l’homme et placé la citoyenneté au centre du contrat national qui unit tous les Algériens ».

L’Algérie a, depuis, développé « une politique à dimension transversale en faveur des citoyennes et des citoyens, à travers des politiques volontaristes en matière d’éducation, de santé, d’emploi, de protection sociale et d’épanouissement culturel ».

Le document note que « malgré un contexte d’une criminalité terroriste, à ce jour sans pareille, l’Algérie a instauré le multipartisme et a accéléré son processus d’adhésion aux instruments juridiques internationaux relatifs aux droits de l’homme ».

Elle a ratifié également la plupart des instruments des droits de l’Homme, lesquels priment  sur la loi nationale, comme le stipule la Constitution, et s’acquitte régulièrement de l’obligation de présenter ses rapports devant les organes de surveillance régionaux et universels.

Les efforts « incessants » de l’Algérie visant la promotion et la protection des droits de l’Homme ont « favorisé la création de conditions appropriées d’un environnement politique,  juridique, économique, social et culturel qui octroie à la femme algérienne une place et un rôle prééminent dans  le dispositif de transformation sociale », selon la même source.

Le texte cite, à ce titre, la mise en place d’organes, de mécanismes, d’espaces concourant à la définition et à la mise en ‘uvre de l’approche « genre », ainsi que des dispositifs d’écoute, d’orientation et d’accompagnement dans l’ensemble des secteurs.

La révision constitutionnelle de 2008 qui, à travers l’article 31 bis, garantit aux femmes une présence obligatoire de 30% au minimum au sein des assemblées élues aux niveaux national et local et a donné une « traduction concrète » à la représentation des femmes, relève-t-on.

Le document énonce, à ce titre, que la Loi relative aux partis politiques a prévu des mesures incitatives en faveur des formations politiques, afin qu’elles oeuvrent à promouvoir davantage la participation politique de la femme, en leur octroyant des subventions financières supplémentaires inscrites au budget de l’Etat et calculées sur la base du nombre de leurs élues dans les assemblées élues.

A cet égard, l’application de l’ensemble de ces nouvelles mesures, lors des premières échéances électorales organisées après les réformes politiques, à savoir les élections législatives du 10 mai 2012, a abouti à l’élection de 146 femmes au sein de l’Assemblée populaire nationale (APN), soit 31,60 % du total des 462 sièges qui composent l’APN, alors qu’il n’était que de 8% lors de la précédente législature, conclut la même source.