La semaine dernière, les États-Unis d’Amérique ont réuni une centaine de pays pour un « sommet pour la démocratie ». L’événement, organisé virtuellement à Washington, a connu la participation d’une vingtaine de dirigeants africains, mais pas d’Algériens. Pourquoi cette exclusion ?
Les pays invités au sommet ont été sélectionnés selon le rapport Freedom in the World 2021. Établi par l’ONG américaine Freedom House, ce dernier a classé l’Algérie dans « le rouge », soit dans la case « Not Free (pays non libre) ». Avec une note de 32/100, le pays a été classé avec les 64 nations « non libres » où, selon le rapport, les libertés sont bafouées.
L’Angola est classé pays non libre, pourquoi il a été invité ?
Selon Khaled Wolfsberg, porte-parole de l’Ambassade américaine en Algérie, la liste des invités au sommet a été établie en prenant en compte également d’autres facteurs « socio-économiques ».
« Nous pensons qu’il y aura d’autres occasions pour tous les pays et gouvernements, qu’ils aient participé ou non, de profiter de l’Année d’action 2022 pour prendre des engagements significatifs en faveur des objectifs du Sommet (…) L’Algérie reste un partenaire précieux des États-Unis. Nos relations bilatérales sont solides », a-t-il ajouté dans une déclaration à Algérie 360.
À noter que la Chine, la Russie et la Turquie ont également été exclus du sommet. Trois pays avec lesquels l’Algérie entretient de très bonnes relations. Joe Biden, qui promettait de réunir « tout le monde », n’est-il pas entrain de le diviser ?
Pour rappel, le sommet s’est déroulé autour de trois thèmes, à savoir la promotion des droits de l’homme, la défense contre l’autoritarisme et enfin la lutte contre la corruption.