Sommet TICAD : la violente agression marocaine contre les sahraouis fait scandale

Sommet TICAD : la violente agression marocaine contre les sahraouis fait scandale

Lors de la réunion préparatoire du sommet Japon-Afrique « TICAD », qui s’est tenue à Tokyo les 23 et 24 août, le régime marocain a essuyé un revers cinglant après les événements marquants de la première journée, où la délégation marocaine a tenté d’agresser physiquement les représentants sahraouis, un incident qui a rapidement fait scandale sur les réseaux sociaux.

Malgré une opposition farouche et le recours à des tactiques d’intimidation pour tenter d’exclure la délégation sahraouie, le régime marocain a essuyé une lourde déception.

Rabat, qui espérait que les autorités japonaises interviennent pour soutenir son objectif, s’est retrouvée isolée.

Les efforts acharnés pour faire obstacle à la République Arabe Sahraouie se sont avérés inutiles, laissant le Maroc désemparé, même après avoir compté sur une lettre sans valeur juridique du président français, Emmanuel Macron, pour résoudre la question sahraouie.

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Surprit et furieux par la présence de la délégation sahraouie à cette réunion, le représentant marocain a tenté d’agresser physiquement l’Ambassadeur de la République Sahraouie auprès de l’Union africaine, M. Lamin Baali.

En réaction à cette tentative, un délégué algérien est intervenu rapidement et a maîtrisé le diplomate marocain, le mettant au sol.

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L’agresseur a été appréhendé et évacué de la salle de réunion par le personnel de protocole et de sécurité.

De son côté, le coprésident, l’ambassadeur du Japon en charge de la TICAD, s’est indigné face à cette manifestation de violence et rappelé que les différends politiques ne se réglaient pas de cette façon, par le recours à la force.

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Les travaux n’ont pu continuer qu’une fois que la délégation marocaine ait quitté la salle.

Si elle a pu perturber un temps les travaux, elle n’a pas pour autant réussi à empêcher la présence du diplomate sahraoui.

Après les événements du premier jour de la réunion, les représentants du régime marocain ont finalement cédé face au silence des autorités japonaises, qui n’ont pas répondu à leurs demandes d’exclure la délégation sahraouie.

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Le deuxième jour de la réunion s’est déroulé dans le calme, avec des travaux normaux.

La délégation sahraouie, dirigée par le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Sidati, a participé, comme rapporté par l’agence de presse sahraouie, sans que sa présence provoque d’incidents.

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Il convient de noter que ce n’est pas la première fois que les diplomates marocains franchissent les limites et violent les normes et les protocoles diplomatiques de base.

La délégation marocaine, dirigée par son ministre des Affaires Étrangères à l’époque, avait précédemment agressé physiquement la délégation sahraouie à Maputo en 2018.

De plus, l’ambassadeur marocain auprès de l’Union africaine a attaqué verbalement la délégation sahraouie à Johannesburg en 2020.

Sans parler des agressions verbales et physiques similaires contre les diplomates sahraouis à New York, Genève et Bruxelles.