Le Terminator a, dans l’une de ses déclarations faites à Oran, affirmé que «ce dispositif participe amplement à la préservation de l’environnement».
«Rien ne se perd, tout se transforme». Une telle maxime de Lavoisier a trouvé son terrain d’application chez les responsables du centre d’enfouissement technique d’Oran qui se sont démenés pour rentabiliser ledit centre en commercialisant des déchets pouvant faire l’objet de recyclage. Dans une cinquième opération effectuée tout récemment, une quantité de 300 tonnes de différents déchets ont été cédés aux plus offrants. Dans cette opération purement commerciale, la demande n’est pas des moindres. Elle a été marquée par la présence de plus de 20 entreprises ayant fait dans l’adjudication en augmentant le prix des différents produits exposés à la vente.
Pour les responsables locaux en charge d’une telle mission, la réussite économique de la vente aux enchères des déchets est tributaire d’une autre opération à mener quotidiennement à partir des coins de quartiers, le tri sélectif. L’idée, qui a germé dans les premières années du 3e millénaire, a été mûrie à la faveur de l’implication de l’Organisation internationale non gouvernementale du célèbre acteur hollywoodien, Arnold Schwarzenegger.
Dans l’une de ses venues à Oran, il n’est pas allé par quatre chemins pour dire tout simplement que «le tri sélectif est d’un important apport économique vu la récupération de plusieurs matières à recycler». Un tel projet est non seulement d’un impact positif sur l’économie, mais il rentre également dans le cadre de la protection du cadre de vie, l’environnement. Là aussi le Terminator a, dans l’une de ses déclarations faites à Oran, affirmé que «ce dispositif participe amplement à la préservation de l’environnement». En ce sens, deux conventions ont été ratifiées par l’organisation environnementale R 20 et la wilaya d’Oran. La première a été signée conjointement par l’Organisation R20 avec le représentant des partenaires privés ayant pour mission la collecte et le tri sélectif des déchets. La deuxième, qui est non moins importante, porte sur l’enseignement à l’Ecole polytechnique d’Oran de la spécialité. Le deuxième pacte porte sur la gestion et le tri sélectif des déchets. La convention a été signée par le R20, l’université de Saint-Etienne et l’Ecole polytechnique d’Oran. Cette convention a été traduite par le lancement, à partir du mois de novembre de l’année en cours du premier master. La protection du cadre environnemental oranais a été marquée par la mise en place des installations liées à la protection environnementale, à commencer par le centre d’enfouissement technique de Hassi Bounif, la Maison de l’environnement implantée dans la cité Millenium, située à l’entrée est de la ville d’Oran et le lancement du projet pilote du tri sélectif dans la cité Hasnaoui. Si l’Organisation R20 a apporté sa touche dans le développement du tri sélectif, le pouvoir algérien a mis en place tous les moyens permettant de mener à bon part un tel projet. Celui-ci remonte à 2013 lorsque l’acteur Arnold Schwarzenegger s’est rendu en Algérie pour la première fois du 24 au 26 juin 2013 endossant la casquette d’écolo. Dans la ville Oran, R 20 a initié tout un programme environnemental soutenu par les Nations unies. L’ancien gouverneur de la Californie a, en compagnie des responsables algériens, ouvert le premier bureau algérien de son ONG R20 Régions of Climate Action dans la ville algérienne d’Oran. Le 25 juin de la même année, Arnold Schwarzenegger a signé un accord de partenariat pour lancer, avec la wilaya d’Oran, un programme pilote d’économie verte en présence des cadres du ministère de l’Environnement.
Plusieurs atouts ont plaidé en faveur du choix porté sur l’Algérie. Cette région méditerranéenne est ouverte sur deux continents, ce qui permet d’influencer et d’être influencé par deux cultures et deux politiques environnementales. L’Algérie dévoilait l’intérêt qu’elle réserve à l’environnement ainsi qu’à sa protection. Connaissant les prémices d’une conscience verte, elle est donc la candidate parfaite pour le lancement de ce projet environnemental. Le R20, ONG inscrite dans le domaine de l’environnement, est à la fois très influente et active. Elle regroupe les 20 pays les plus puissants au monde, l’Algérie a, implicitement, un grand intérêt à faire partie de ce groupe.