Le maître nageur a fourni des efforts surhumains pour sortir de la mer, agitée et houleuse, cet enfant, originaire de Biskra. Ce dernier, qui s’est jeté à l’eau malgré le drapeau rouge, avait été emporté par les vagues d’une mer très agitée, en cette journée à Melbou.
Il meurt après avoir accompli un acte de bravoure. L’histoire de Bendjider Fayçal a ému plus d’un, en l’occurrence ceux qui ont assisté à son exploit, à savoir les estivants et ses coéquipiers les maîtres nageurs et les sapeurs-pompiers. Lesquels avaient, quelques minutes auparavant, salué son comportement. En effet, après avoir sauvé d’une noyade certaine un adolescent de 14 ans, le maître nageur d 27 ans a été pris d’un malaise cardiaque. C’était samedi dernier.
Le maître nageur a fourni des efforts surhumains pour sortir de la mer, agitée et houleuse, cet enfant, originaire de Biskra. Ce dernier, qui s’est jeté à l’eau malgré le drapeau rouge, avait été emporté par les vagues d’une mer très agitée, en cette journée à Melbou. Ce maître nageur sauveteur (MNS) avait été recruté dans le cadre de la surveillance des baignades pour la saison estivale 2016, a indiqué un communiqué de la Protection civile. On a signalé, en outre, que c’était sa première année de travail avec les sapeurs-pompiers ; son rôle consistait à seconder le chef de poste de la plage Ighzer-Leblat de Souk El-Tenine, avec d’autres MNS.
Selon des habitants du village agricole de Souk El-Tenine d’où il était originaire et le communiqué de la Protection civile, le jeune Fayçal travaillait dans une boulangerie de la localité pour aider sa famille. Il était connu pour être un sportif qui aimait l’athlétisme, à l’instar des jeunes de la localité que l’on voit s’entraîner tout au long de la plage et de la RN9.
Il ne souffrait d’aucune pathologie, a tenu à préciser la direction de la Protection civile. Il était le seul garçon de la famille ; il n’avait que des sœurs, a poursuivi le communiqué.
Ses amis disent de lui qu’il était très affable et estimé des jeunes de sa génération tellement il était de bonne compagnie. Le plus dramatique, c’est que cette expérience de maître nageur sera de courte durée, regrette-t-on. C’était son onzième jour de travail en tant que MNS. Le jour du drame, poursuit dans le menu détail le communiqué de la Protection civile, “il avait accompli sa prière du dhor avant de regagner son poste de surveillance. Et en voyant cet enfant en difficulté, il n’a pas hésité une seconde à plonger pour le sauver, malgré l’état de la mer et le fanion rouge. Après tant d’efforts, il a pu sauver ce garçon, il l’a accompagné en le réconfortant, en faisant quelques pas avec lui. Il a ensuite été terrassé par un malaise cardiaque”. Ses collègues ont accouru pour lui prêter main forte ; des tentatives de réanimation ont été prodiguées, expliquera-t-on, mais “sans succès, son cœur a lâché…” Il est mort après avoir offert une chance de vivre à un jeune de 14 ans, qui allait être emporté par des courants dans une mer déchaînée.