Sonatrach a réduit à 8% le taux de torchage dans ses installations industrielles en 2016, a indiqué ce mardi à Oran, le vice président de l’exploration et de la production auprès du groupe énergétique algérien.
« Nous avons réduit considérablement le taux de torchage dans les installations industrielles de Sonatrach ces dernières années, dans le cadre de la modernisation du groupe, de l’efficience économique et de la protection de l’environnement », a souligné Salah Mekmouche, dans une déclaration à l’APS en marge de la 7ème édition de la Conférence-salon internationale sur l’industrie pétrolière et gazière (NAPEC 2017).
« Cette réduction nous permet de récupérer entre 3 et 4 milliards de mètres cubes de gaz, qui devait être torché », a fait savoir le responsable, notant que ce gaz récupéré, à travers un process mis en place, et destiné à la vente.
Selon la Banque mondiale, le taux torchage au niveau des installation de Sonatrach est passé de 78,6% en 1973 à 9,7% en 2010. « Depuis les années 80 à ce jour, nous avons réduit le taux de torchage à hauteur de 60% », a-t-il ajouté soulignant que le groupe Sonatrach est engagé dans l’objectif de torcher 0 mètre cube de gaz à l’horizon 2030.
Les débats du panel de discussion de la première journée de la conférence-salon (NAPEC 2017), qui se tient du 21 au 24 mars au Centre de conventions d’Oran (CCO), ont mis l’accent sur les différentes mesures prises par Sonatrach visant la protection de l’environnement, dans le cadre des programmes de développement de la filière hygiène, santé et environnement (HSE).