Il y a deux ans, en février 2012, une annonce concernant un projet de construction d’une usine de gaz dans la région de nord Reggane avait été faite par le groupement composé de Sonatrach, Repsol (Espagne), RWE Dea (Allemagne) et Edison (Italie). Les quatre entreprises avaient déclaré prévoir investir trois milliards de dollars dans le développement du projet.
Aujourd’hui, ce projet revient dans l’actualité car selon le site TSA, des pressions sont exercées, par de hauts responsables algériens sur la commission chargée de l’évaluation des offres techniques du projet. Le but de ses pressions serait d’imposer une société italienne qui est actuellement en difficultés financières.
Il faut savoir que la commission d’évaluation spécialisée, avait reçu six soumissions (dont celle de la société italienne en question) et elle a retenu trois offres pour la réalisation de cette usine de gaz.
Mais il semblerait que ces personnes hauts placées dont parle le site TSA, sans les citer, ne veulent pas relâcher la pression. Ils veulent requalifier l’ensemble des soumissionnaires afin d’inclure la société italienne dans la liste des retenus.
Selon l’article du site TSA, ce sont les membres de la Commission d’évaluation des offres techniques qui ont dénoncé ces agissements en adressant un courrier à la justice et aux services de sécurité. Ces derniers auraient déjà ouvert une enquête.
Enfin, rappelons que le projet qui semble susciter bien des convoitises, porte sur la réalisation d’installations et d’infrastructures gazières. Il est notamment prévu de construire une usine de traitement de gaz, un système d’accumulation de gaz, un gazoduc et des infrastructures telles qu’une piste d’atterrissage et un système électrique. Et l’infrastructure devrait produire durant les 12 premières années, quelque 8 millions de mètres cubes de gaz par jour