Sonatrach, le géant pétrolier algérien, a récemment mis fin à un contrat crucial en hydrocarbures avec l’entreprise coréenne, Samsung Engineering. Marquant la fin d’une collaboration stratégique d’une valeur de 1,36 milliard de dollars, entamée en 2020.
Cette décision intervient après différents désaccords contractuels, remettant en jeu le grand projet de construction de la raffinerie de Hassi Messaoud. Sur lequel reposent les ambitions de Sonatrach a transformé le paysage des hydrocarbures en Algérie.
Pour relancer le projet, Sonatrach a remplacé Samsung Engineering par un consortium sino-espagnol. Incluant le géant chinois Sinopec et l’espagnol Técnicas Reunidas.
Sonatrach tourne la page Samsung et s’associe au géant chinois Sinopec et l’espagnol Técnicas Reunidas
En effet, le partenariat avec les deux entreprises a été formalisé par un accord signé il y a déjà un an, en 2023. Une enveloppe budgétaire de 4 milliards de dollars est allouée à ce chantier. La société espagnole Técnicas Reunidas détient 51 % des parts, tandis que Sinopec en possède 49 %.
De plus, pour ce projet de construction de la raffinerie de Hassi Messaoud, dans la région de Haoud El Hamra, Sonatrch et ses collaborateurs visent une capacité de production annuelle de 5 millions de tonnes, équivalente à 110 000 barils par jour.
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En outre, la production cible notamment le diesel, avec 2.7 millions de tonnes, et de l’essence, avec 1.7 million de tonnes par an. Cela permettra de répondre à la demande croissante de carburants en Algérie. Ainsi, viser des volumes supplémentaires destinés à l’exportation.
Raffinerie de Hassi Messaoud relancée après des années de stagnation : mise en service prévue pour 2027
L’appel d’offres pour la raffinerie de Hassi Messaoud a été lancé en 2017. Cependant, en raison de problèmes de gestion, les délais ont été prolongés plusieurs fois. Désormais, avec l’alliance entre Sonatrach, Técnicas Reunidas et Sinopec, le chantier devrait prendre 65 mois pour être achevé. Cela dit, les premières unités de raffinage seront mises en service d’ici fin 2027.
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Ce projet s’inscrit dans les initiatives du gouvernement, ayant comme priorité de renforcer la souveraineté énergétique. Ainsi que de moderniser les infrastructures pétrolières en Algérie. D’ailleurs, le chef d’État, Abdelmadjid Tebboune, a déclaré que des investissements estimés à plus de 39 milliards de dollars dans le secteur des hydrocarbures sont prévus pour les quatre prochaines années.
