Sorcellerie et extorsion de fonds : un faux « Raqi » arrêté à Mostaganem

Sorcellerie et extorsion de fonds : un faux « Raqi » arrêté à Mostaganem

La brigade de lutte contre la cybercriminalité de la police judiciaire de Mostaganem a réussi un coup de filet en arrêtant un individu d’une trentaine d’années impliqué dans des activités de sorcellerie, d’escroquerie et d’extorsion en utilisant les médias sociaux.

Un charlatan se faisant passer pour un Raqi arrêté à Mostaganem

L’affaire a éclaté suite à une plainte déposée par une femme qui affirmait être victime d’une arnaque. Cette dernière avait été contactée via l’application Messenger par un individu se faisant passer pour un homme respectable résidant à Oran. Ce dernier aurait prétendu vouloir l’aider à guérir d’une maladie en échange d’une somme d’argent.

Pour sceller l’accord, il lui avait remis une bague et des papiers contenant des talismans en échange de 49 000 DA, tout en obtenant des photos d’elle-même et de son fiancé.

Cependant, l’individu malveillant a rapidement utilisé ces photos pour pratiquer des rituels de charlatanisme. Il a ensuite exercé un chantage sur la victime, la menaçant de diffuser les images et vidéos sur les réseaux sociaux, exigeant ainsi une somme d’argent en échange de son silence.

Une chasse à l’homme conduit à l’arrestation du suspect

Les enquêteurs ont déployé des efforts considérables pour remonter la piste de cet escroc. Ces derniers ont ainsi découvert que celui-ci utilisait une carte SIM appartenant à une tierce personne dans le but d’échapper à la responsabilité pénale.

Suite à des investigations approfondies et en coordination avec le parquet compétent, une perquisition a été menée dans une wilaya voisine de Mostaganem. L’identité du suspect a été établie puis il a été appréhendé tout de suite après.

Une perquisition électronique de son téléphone a également été autorisée, révélant des preuves accablantes, dont les photos de la victime et un manuel de rituels de sorcellerie. De plus, les conversations avec la victime contenaient des menaces de diffusion sur les médias sociaux.