Sortie avec une équipe de contrôle de la qualité dans la restauration Tolérance zéro

Sortie avec une équipe de contrôle de la qualité dans la restauration Tolérance zéro

à l’ouest d’Alger, les estivants peuvent être rassurés quant à la qualité des produits alimentaires frais ou préparés. Le travail effectué par les éléments de la brigade de contrôle de la qualité et de la répression des fraudes, depuis le début de la saison estivale, a donné des résultats satisfaisants sur le terrain. Sans répit et avec un niveau d’exigence « tolérance zéro », ces éléments sont intraitables sur les conditions d’hygiène.

A Azur Plage, un restaurant fast-food ayant fait objet d’une mise en demeure la semaine dernière nécessite une autre virée pour vérifier les mesures prises en matière d’hygiène.

Les carreaux cassés, une infraction

Les conditions de travail doivent être correctes

Perspectives prometteuses pour le tourisme
Ayant fait l’objet de la visite du ministre du Tourisme à deux reprises cette année, le restaurant « Toutine Star » est exemplaire à plus d’un titre. Avec un aménagement extérieur splendide, des clôtures en vitres et matériaux anti-érosion, tables en osier, des charpentes aux couleurs chatoyantes, le propriétaire du restaurent compte lancer une nouvelle opération d’extension. « Les procédures administratives ont été engagées et l’opération suit son cours », a-t-il affirmé. Ici, les équipes de la DCP ne trouvent rien à redire. « C’est un exemple en matière d’hygiène. Chaque année, il rénove sa structure, ce qui démontre la volonté de veiller à la préservation des lieux. La propreté de la cuisine, les conditions de conservation des aliments sont respectées. On vient ici pour vérifier et s’assurer que tout va bien et que ces comportements positifs sont toujours de mise », a précisé Mohamed Melzi, enquêteur principal à l’inspection régionale de commerce de la daïra Zéralda. Le propriétaire du restaurent a sa propre vision du tourisme en Algérie. « Nous avons besoin de ce genre d’espaces pour accueillir dans de bonnes conditions les familles, les touristes algériens et étrangers. Palm Beach connaît effectivement une baisse en termes de fréquentation, cela est dû au fait que c’est devenu un endroit de détente pour les familles qui y viennent en toute sécurité.
Il est déserté par les malfaiteurs et autres voyous ayant fait sa mauvaise réputation pendant longtemps. C’est un bon signe et nous devons contribuer à l’amélioration de la situation », a-t-il affirmé. En saluant les mesures de sécurité en vigueur, ce gérant estime nécessaire de procéder à la réorganisation de l’exploitation des plages. « La collectivité a besoin d’argent. Il faut donc impliquer les investisseurs capables de veiller à la propreté des lieux. C’est ainsi que nous pouvons assurer un service à la hauteur des attentes des citoyens », dit-il. La virée de la brigade de contrôle se poursuit dans un hôtel, opérationnel depuis quelques semaines. La propreté des lieux est visible mais le contrôleur a l’œil vigilant. « Il y a un défaut d’affichage des prix », s’adresse-t-il au gérant. « Nous avons prévu un affichage électronique mais l’emplacement n’a pas permis de l’installer. En attendant la modification, nous allons mettre une affiche à la réception ». La classification de l’établissement est le deuxième point soulevé. « Le dossier sera soumis à la commission de wilaya ». Etant donné que le contrôleur de la DCP est membre de ladite commission, une tournée dans l’établissement est doublement intéressante. Au niveau de la cuisine, il s’enquiert de la qualification du personnel.