Une cérémonie de sortie de treize promotions de l’Ecole supérieure des transmissions (EST) de Koléa s’est déroulée hier sous la présidence du général-major Abdelkader Lakhchem, directeur central des transmissions au ministère de la Défense nationale (MDN), en présence de nombreux officiers supérieurs et d’invités de la wilaya de Tipasa.
Prononçant une allocution à l’ouverture de la cérémonie, le directeur de l’école, le colonel Bedjghit Farid, qui s’est félicité de la sortie de ces promotions comprenant des officiers de pays frères et amis, dont la République arabe sahraouie, la Mauritanie, le Niger et la Palestine, a souligné que la formation spécialisée est un « défi aujourd’hui pour les cadres militaires qui vont renforcer les rangs de l’Armée nationale populaire (ANP), héritière de la glorieuse Armée de libération nationale (ALN) ».
Les promotions sortantes, dont les officiers majors ont été distingués lors de la cérémonie, ont été baptisées du nom du chahid Bota Mohamed. Elles sont formées d’officiers de commandement et d’état-major, de perfectionnement et d’application dans les domaines des télécommunications militaires et de la guerre électronique, de formation spécialisée en communications, de l’information et de l’orientation du MDN, ainsi que la promotion de cours spécialisés en transmissions.
Depuis sa reconversion en établissement supérieur dépendant des ministères de la Défense nationale et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, l’Ecole supérieure des transmissions de Koléa a introduit le système LMD qui fait l’objet de trois années de formation après le passage des élèves à l’Académie interarmes de Cherchell (AMIA) pour une année. Elle forme également des officiers stagiaires et des officiers de carrière.
Le chahid Bota Mohamed est né en 1901 dans la région de Gouraya dans la wilaya de Tipasa, il a vécu dans une famille pauvre ; en 1956 il rejoint les troupes de la Révolution. L’Armée de libération a, en 1956, squatté sa maison car l’armée française ne le soupçonnait pas en ce temps.
Ce n’est qu’en 1958 et après qu’on l’eut trahi que Mohamed Bota est tombé sur le champ de bataille après que l’armée française s’est introduite à son domicile, prenant avec elle un de ses fils.