Le président de Jil Jadid Soufiane Djilali a livré ce mercredi 3 mars, sa vision sur plusieurs points concernant la situation politique du pays notamment la reprise de la contestation populaire Hirak.
Intervenant lors d’une conférence de presse à Alger le président du parti Jil Jadid est revenu sur la reprise du Hirak tout en mettant en garde contre « ceux qui parlent au nom du Hirak » qui ont pour objectif, selon lui « de semer la fitna ».
Dans ce même contexte, Soufiane Djilali a également exprimé ses craintes quant à « des dépassements au sein même du Hirak », notant l’existence « de certains slogans dans le Hirak qui proviennent de l’étranger et qui ont comme objectif de déstabiliser le pays ».
Il a encore affirmé : « nous connaissons parfaitement ces personnes » qui ont tendance à vouloir « à faire tomber l’État et faire enter le pays en crise ». Selon lui, « il y a bel et bien des politiques qui se cachent derrière le peuple ».
Le FLN a été contre la candidature de Tebboune
Le président du Jil Jadid s’est également exprimé sur les dernières déclarations du sénateur du FLN Abderlouahab Benzaim concernant les supposées retraites garnies que perçoivent à ce jour d’anciens membres du Conseil National de Transition (CNT) entre 1994 et 1997.
D’emblée, il s’est demandé « pourquoi Benzaim a parlé seulement de certaines personnes ? ». Selon lui, le sénateur du FLN a cité « des présidents de partis qui ont un rôle à jouer dans le dialogue » engagé dernièrement par le chef de l’État.
Il convient de rappeler ici que, le chef de l’État Abdelmadjid Tebboune, avait reçu le 13 février dernier, les dirigeants de trois partis politiques, il s’agit de Soufiane Djilali, Abdelkader Bengrina et Abdelaziz Belaïd.
« Il y a des plans qui visent à casser le dialogue engagé par le président Tebboune », a-t-il ajouté. Ensuite, l’intervenant a déclaré que ce même « sénateur du FLN a beaucoup bénéficié de l’ancien système ». Et c’est là qu’il a fustigé le parti à qui appartient le sénateur Benzaim.
Pour lui, « les responsables du FLN n’ont jamais défendu les intérêts du peuple », et ce même parti a été contre la candidature du président Tebboune durant la période passée ».
Toujours à propos du FLN, le résident de Jil Jadid propose de renommer le parti d’autant « qu’il est la propriété de tout le peuple algérien », démentant avoir « demandé à Tebboune de dissoudre le parti ».