La campagne électorale pour les législatives du 12 juin 2021 débutera jeudi 20 mai pour s’achever 3 jours avant le jour J, à cette occasion le parti politique de Soufiane Djilali a organisé, hier à Alger, une rencontre nationale de ses candidats aux élections législatives du 12 juin prochain.
En effet, les partis politiques et les candidats indépendants en course pour les législatives du 12 juin disposent encore d’un délai ne dépassant pas 25 jours avant le jour du scrutin pour remplacer les candidatures rejetées, et ce en vertu de l’article 207 de l’ordonnance portant loi organique relative au régime électoral.
En prévision de la campagne électorale qui débutera lundi prochain, le parti Jil Jadid sera en lice dans 42 wilayas. Évoquant ceci, Soufiance Djilali a révélé que son parti a réussi « à collecter 37 000 signatures au niveau de 42 wilayas. Néanmoins l’Autorité indépendante des élections (Anie) a rejeté 10 000 signatures pour diverses raisons dont la non-inscription des signataires sur le fichier électoral et la double signature de plusieurs personnes », rapporte le Soir d’Algérie.
Dans ce sillage, le Parti Jil Jadid a pointé du doigt des « partis de l’allégeance », affirmant que ses derniers ont manipulé le fichier électoral.
Le changement commencera le 12 juin
Appelant les citoyens à la participation à ces élections « en rupture avec l’abstentionisme », le président de Jil Jadid a exhorté les formations politiques à « bannir les surenchères et les pratiques du passé », soulignant « l’impérative implication de tout un chacun à la cristallisation d’une véritable solution à l’Algérie par les moyens démocratiques ».
Selon lui, le peuple algérien est face à un défi historique à la lumière des tractations et du Hirak que vit le pays, mettant en garde contre « le retour des hommes de l’ancien régime si les Algériens ne reprennent pas espoir et campent sur leur position de colère et de rejet de tout ».
Affirmant que Jil Jadid œuvrait pour le changement à travers l’action politique officielle et publique, Soufiane Djilali a rappelé que son parti s’est inscrit dès sa création dans l’opposition à l’ère du régime de Bouteflika qu’il a qualifié de « corrompu qui réprime sans hésitation, qui exclut et qui a acheté les consciences en distribuant des quotas lors des élections ».
En outre, Soufiance Djilali a déclaré que les appels à une période de transition ne sont pas les bienvenus, affirmant toutefois que certains slogans du Hirak sont « inacceptables » et constituent « un danger pour le pays ».
Selon Djilali, certaines revendications du Hirak sont « illogiques » comme le slogan « Yetnehaw gaâ », il a affirmé par ailleurs que sa formation politique « luttera pour la liberté d’expression et la liberté de la presse dans le cadre de la responsabilité de conscience, de l’intérêt suprême du pays et de la sécurité nationale ».