Soufiane Djilali récompensé du « Leaders for Democracy Award »

Soufiane Djilali récompensé du « Leaders for Democracy Award »

L’ONG américaine Project on Middle East Democracy (Pomed), a décerné, mercredi 16 octobre à Washington (Etats-Unis), le prix « Leaders for Democracy Award », au président de Jil Jadid, Soufiane Djilali, récompensant ainsi, ses « efforts pour défier le statu quo autoritaire » en Algérie, indique l’Organisation sur son site web.

POMED honore et rend hommage par ce prix, « sept personnalités distinguées qui ont déployé des efforts exceptionnels pour défier le statu quo autoritaire en Afrique du Nord et au Moyen-Orient et défendre les valeurs démocratiques par le biais de la promotion des droits de l’homme et de l’engagement civique, en faisant progresser l’état de droit, le leadership au gouvernement, la littérature et les arts. Avec leur courage, leur persévérance et leur créativité, nos lauréats 2019 avancent l’objectif d’une région plus démocratique et incitent les autres à soutenir cette cause importante », lit-on sur le site de l’ONG américaine.

Soufiane Djilali est décrit par l’ONG comme étant « un homme politique algérien. président du parti Jil Jadid (Nouvelle génération); un ancien candidat à la présidence; et le fondateur et dirigeant de Mouwatana, un mouvement de citoyens formé en 2018 pour faire campagne contre le cinquième mandat de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika. M. Djilali a commencé sa vie politique en rejoignant le Parti du renouveau algérien (PRA) en 1989 et est ensuite devenu secrétaire général du PRA. Docteur en sciences vétérinaires de l’Université Pierre-et-Marie-Curie, il est l’auteur de l’ouvrage L’Algérie en question (2010). »

Les autres lauréats du « Leaders for Democracy Award », sont : La militante Saoudienne Hala Aldosari, l’activiste tunisien Achref Aouadi, Karen Attiah, la rédactrice de Global Opinions au Washington Post et écrit sur des questions relatives à la race, au genre et à la politique internationale. Sarah Chayes, une érudite et écrivaine de renommée internationale pour ses travaux sur la corruption et ses conséquences. Le journaliste turc Can Dündar ou encore le sénateur américain Todd Young.

Arezki Benali