Depuis la défaite de son parti aux élections législatives, le président du Jil Jadid, Soufiane Djilali fait très rarement des sorties médiatiques ou des commentaires sur la situation que traverse l’Algérie. Mais l’affaire du jeune Djamel Smail assassiné à Larbaa Nath Irathen (Tizi Ouzou) l’a fait réagir.
Dans une tribune publiée sur sa page Facebook, Soufiane Djilali a réagi au meurtre du jeune Djamel, en qualifiant l’Acte criminel d’ « innommable ».
« L’innommable a été commis. Maintenant que les institutions sécuritaires et judiciaires viennent de montrer au peuple les premiers éléments d’enquête, les tensions dans le pays sont appelées à s’apaiser. Chacun de nous se doit d’y participer », a-t-il estimé.
Dans le même sillage, Soufiane Djilali a estimé que la nation devrait rendre hommage au père du défunt Noureddine Bensmaïl, appelant le président Tebboune à le décorer.
« La nation devra rendre hommage au défunt désormais érigé en repère dans la conscience collective (…) La nation devra rendre également hommage à son père qui a porté sur ses seules épaules le poids incommensurable de la responsabilité de la paix civile. Il devrait être décoré par le Président de la République de la plus haute distinction du pays », a écrit le président de Jil Jadid.
Il dénonce les attaques « racistes » contre la région de la Kabylie
Dans sa tribune, le président Jil Jadid a profité de l’occasion pour dénoncer les attaques, observées ces derniers jours, contre la région de la Kabylie, principalement Larbaa Nath Irathen.
« Des discours suprématistes de l’extrême droite identitaire doivent être définitivement bannis. Les lynchages médiatiques dans les réseaux sociaux de tous les bords, sans exception, doivent être sévèrement punis », a-t-il appelé.
« Aucun amalgame ne doit jeter l’opprobre sur toute une population d’une région à cause d’une minorité agissante. Les attaques injustes et racistes dont fait l’objet la Kabylie de la part de certains de nos concitoyens doivent être réprimées sans concessions », a ajouté l’homme politique.
Évoquant les incendies de forêt ayant frappé l’Algérie ces derniers jours, Soufiane Djilali a responsabilisé les autorités. « L’Etat apparait dans une faiblesse coupable », a-t-il lancé.
« Les contradictions internes, l’accumulation des faits de mauvaise gestion, l’état déplorable de nos hôpitaux, la corruption… persistent à tous les niveaux. La défiance populaire, reste immense. La réhabilitation de l’Etat passe par des changements profonds qui ne sont malheureusement pas encore au rendez-vous », a-t-il déploré.