SOUK AHRAS, Lancement des travaux d’un complexe laitier

SOUK AHRAS,  Lancement des travaux d’un complexe laitier

Cet investissement d’un coût de 765 millions de dinars produira dans une première phase 80 000 l/j, avec une gamme de produits qui s’élève à 13 variétés.

Noyau de la filière lait, les entreprises de transformation de cette précieuse denrée ne courent pas les rues dans la wilaya de Souk Ahras. À cet effet, et pour encourager la création et l’implantation de ces unités à travers la wilaya, Abdelghani Filali, wali de Souk Ahras, a assisté, samedi à Bir Bouhouch, au lancement des travaux de construction d’un complexe laitier.

Ce projet laitier, dont la durée de réalisation est estimée à plus d’une année, s’étale sur une superficie de 12 000 m2.

Cet investissement d’un coût de 765 millions de dinars produira dans une première phase 80 000 l/j avec une gamme de produits qui s’élève à 13 variétés.

Ce projet générera 48 postes d’emploi dans un premier temps, dont 7 cadres entre vétérinaires et ingénieurs. Dans le souci de maîtriser la production, de présenter des produits haut de gamme susceptibles d’être exportés, l’investisseur, M. Boucharma, un spécialiste de la filière agroalimentaire est entré en contact avec une entreprise européenne, Bioprev, considérée comme un leader sur le marché européen en matière de qualité du lait et des fromages.

Cette entreprise verra le jour grâce à l’apport et l’accompagnement de la Badr, agence de Sedrata. Par ailleurs, cette sortie a conduit le wali dans une ferme spécialisée dans l’élevage des vaches laitières à Ragouba. Cette ferme qui a introduit les nouvelles méthodes dans l’élevage telles que la construction de nouvelles étables ouvertes sur la nature, l’alimentation et l’abreuvage à tout moment, a vu sa production de lait augmenter, passant de 14 l/j par vache à 25 l/j.

La famille a démarré avec 12 vaches dans le cadre de l’Ansej, pour se retrouver aujourd’hui avec une centaine de vaches. Le domaine de l’agriculture qui s’appuyait sur les méthodes archaïques semble aujourd’hui se défaire de ces pratiques et se mettre à l’ère des nouvelles technologies pour une meilleure rentabilité.

H.F