L’Algérie prévoit de déposer 11 dossiers auprès de l’UNESCO pour faire classer les genres musicaux algériens en tant que patrimoine universel. Le directeur du Centre national de recherche préhistorique, anthropologique et historique (CNRPAH), Slimane Hachi, a annoncé cette nouvelle lors d’une journée d’étude sur l’amazighité au sein des composantes de la nation.
Des comités composés de spécialistes et de chercheurs seront chargés de soumettre progressivement ces dossiers à l’UNESCO. Les genres musicaux concernés comprennent les chants féminins « Sraoui » et « Acewiq » de la région de Kabylie, « Ayay » des wilayas de Laghouat et Biskra, ainsi que le Châabi El Assimi, El Malouf, El Hawzi, El Haoufi et d’autres genres musicaux.
En outre, le dossier sur le costume traditionnel féminin de la région Est du pays, qui comprend « Melahfa », la gandoura et d’autres tenues, sera déposé à la fin du mois de mars prochain en vue de leur classement au patrimoine mondial.
Patrimoine UNESCO : quels dossiers vont être déposés ?
L’Algérie se prépare à proposer plusieurs éléments de son riche patrimoine culturel à l’inscription sur la liste représentative du patrimoine immatériel de l’humanité de l’UNESCO. Selon Slimane Hachi, directeur du centre national de recherche préhistorique, d’anthropologie et d’histoire (CNRPAH), plusieurs dossiers sont actuellement en préparation, dont celui de la « Tenue traditionnelle féminine de l’Est algérien », qui devrait être proposé avant le 31 mars 2023. Une journée d’étude a été organisée à Constantine pour recueillir l’expertise de spécialistes sur les aspects historiques et anthropologiques de cette tenue.
Par ailleurs, des propositions conjointes impliquant des éléments communs à l’échelle maghrébine, arabe et africaine seront également soumises. Slimane Hachi a également dévoilé que plusieurs chants algériens, tels que les chants « Srawi », « Achouwik », « Ayay », « Malouf » et « Chaâbi assimi » sont également en cours de préparation pour une proposition d’inscription sur la liste du patrimoine immatériel de l’UNESCO.
Cette initiative témoigne de l’engagement de l’Algérie à préserver et à promouvoir son patrimoine culturel riche et diversifié.