Sous l’ombre de Neymar et de DI Maria

Sous l’ombre de Neymar et de DI Maria

Les quatre qualifiés aux demi-finales du Mondial Brésilien sont connus depuis hier, et aux bout deux affiches  americano-européenne : Brésil– Allemagne, et Argentine – Pays-Bas.  Le premier match était une finale pour l’édition de 2002 (victoire des brésiliens par deux buts à zéro).  La seconde demi-finale était une finale du mondial argentin de 1978 (victoire des aînés de Messi par trois buts à un).

Avant hier le Brésil est arrivé au bout de la Colombie, dans probablement son meilleur match depuis le début de la compétition. Toutefois, les locaux vont devoir affronter l’Allemagne sans leur grande Star, Neymar.

Le programme des deux prochains Rdv de ce mondial est donc le suivant :

Mardi 8 juillet (21h heure algérienne), à Belo Horizonte :

Brésil – Allemagne

Et

Mercredi 09 juillet (21h heure algérienne), à Sao Paolo

Argentine – Pays-Bas

La journée d’hier avait donc donné les deux derniers qualifiés, et qui n’était finalement que les deux favoris. L’Argentine a battu sans trop souffrir une équipe Belge loin de répondre aux grands espoirs qu’elle avait entretenu, avant et même pendant, ce mondial. Un coup d’éclat de Higuain à la 32’ et le tour était joué pour l’Albacete. Toutefois l’équipe aura perdu dans ce match un de ses meilleurs atouts, son attaquant Di Maria. L’attaquant du réal de Madrid souffre d’un problème musculaire à la cuisse droite et son forfait pour le reste de la Coupe du monde est annoncé par plusieurs médias argentins.

Du coup les deux équipes représentant l’Amérique latine se retrouvent en demi-finale amoindries de leurs meilleurs éléments. Le Brésil sans Neymar, et l’Argentine sans Di Maria et probablement sans son attaquant Sergio Agüero, touché face au Nigeria le 25 juin dernier.

#ARGNED : Van Gaal pour venger 78 !

Une place en demi-finale, un stade que l’Argentine n’avait pas atteint depuis 1990. A l’époque il y avait un certain Maradona. Le Lionel Messi de 2014 pourra-t-il emmener l’équipe jusqu’au bout ? Pour cela il faut passer l’écueil Néerlandais. Ces derniers ont eu tout le mal du monde pour arriver au bout d’une très coriace équipe costaricaine, véritable surprise de ce mondial. Les coéquipiers de Robben n’ont pas se qualifier qu’après une série de penalties. Pendant 120 minutes de jeu, le Pays-Bas n’a pas pu franchir la muraille adverse qui était bien organisé autour d’un excellent gardien, Keylor Novas, étincelant tout au long de ce mondial. Mais à l’ultime étape, il a flanché, et il n’a pas pu arrêter les penalties. Par contre le gardien des Pays-Bas, Tim Krul, en a arrêté deux.  L’histoire retiendra plus l’entrée sur le terrain de ce goal que ses deux arrêts. Tim Krul, gardien remplaçant depuis le début de la compétition, a touché son premier ballon de match lors des séries de tirs aux buts. C’est qu’il n’est rentré sur le terrain que dans les arrêts de jeu. Un coup de maître pour Louis Van Gaal. Une entrée qui a fait finalement été concluante. En plus d’avoir arrêté deux penalties, Tim Krul, était très près d’en faire de même avec les trois tirs réussis par les costaricains. Cinq fois du même côté, c’est rare. La décision de Van Gaal est encore plus surprenante si on revenant aux statistiques de ce gardien. Avec son équipe Newcastle, Tim Krul n’en a arrêté que deux penalties sur vingt ! Pour expliquer son coup de Poker, Van Gaal s’est contenté, à la fin de la rencontre, de banaliser sa décision « On avait préparé cette séance, notamment avec lui. […] Tim est le plus approprié pour arrêter des pénaltys. Il a une grande détente, il est très imposant. ».