De nouvelles dispositions de soutien à l’industrie de la sous-traitance seront introduites dans la prochaine loi de Finances, a indiqué hier le Directeur général des PME au ministère de l’Industrie et des Mines, Abdelghani Mebarek. Outre les différents dispositifs et mesures prévus par la nouvelle loi sur le développement de la PME dont deux décrets d’application seront bientôt publiés, d’autres dispositions seront inscrites dans la prochaine loi de Finances qui concerneront, en partie, l’économie de la sous-traitance, a fait savoir M. Mebarek lors d’une réunion d’évaluation du 4e Salon national inversé de la sous-traitance tenu récemment à Alger.
Sans donner de précisions sur ces nouvelles mesures, le responsable a répondu à certaines préoccupations et contraintes exprimées par des représentants d’entreprises donneuses d’ordres présentes à cette rencontre d’évaluation. A ce propos, il a rappelé les changements introduits par la loi sur le développement de la PME en citant les nouvelles missions de l’Agence nationale de développement des PME, qui va abriter en son sein un centre national de développement de la sous-traitance, et a également cité le volet de cette loi qui traite de la sous-traitance et des contractants étrangers et leur obligation de faire appel à la sous-traitance nationale. Par ailleurs, M. Mebarek a appelé les donneurs d’ordres à rejoindre les clusters créés récemment dont notamment celui de la mécanique de précision qui a tenu récemment son assemblée constitutive. «Nous avons besoin de ces espaces intermédiaires parce que nous ne pouvons pas traiter des problématiques avec les entreprises de manière individuelle», a-t-il expliqué.
Intervenant lors de cette réunion, des représentants de grandes entreprises nationales ont fait part de contraintes administratives et techniques empêchant les donneurs d’ordres à faire appel aux sous-traitants nationaux. Un représentant de Sonatrach a cité, en exemple, le problème de conformité et de certification des équipements. C’est dans ce sens qu’il a proposé d’organiser un workshop national pour discuter des solutions à apporter à ces contraintes. La nécessité d’avoir une veille technologique et d’impliquer l’université pour apporter des solutions à des questions de sous-traitance a été soulignée par les participants.