C’est un lourd bilan du variant d’Omicron que l’institut pasteur a annoncé ce dimanche 30 janvier. L’Algérie, qui traverse actuellement une quatrième vague de Covid-19, vient d’enregistrer une propagation importante des cas des sous variants BA.1, le BA.2.
Selon un communiqué de l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA) rendu public aujourd’hui, le variant Omicron représente actuellement 93% des variants circulants en Algérie, contre 7% pour le Delta ; une hausse derrière les records de contaminations enregistrés ces derniers jours.
« Nous signalons par ailleurs qu’au sein des cas détectés du variant Omicron, 57% représentent le sous-variant BA.2 contre 43% du sous-variant BA.1, qui circulait jusqu’à cette date, sachant que trois sous-variants d’Omicron ont été décrits à ce jour dans plusieurs pays, à savoir le BA.1, le BA.2 et le BA.3″, a précisé la même source.
« La propagation de ces sous-variants appelle à la prudence »
Dans une déclaration à la radio nationale ce dimanche, le directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie Dr Fawzi Derrar a apporté des explications sur ces nouveaux sous variants d’Omicron.
« Les personnes qui ont été infectées par Omicron risquent de contracter le BA2, car l’immunité acquise après la première contamination n’est pas suffisante. Ce sous variant n’est pas plus dangereux, mais il se propage rapidement par rapport à l’Omicron », a-t-il expliqué.
« Le danger est toujours présent car l’infection peut à nouveau se propager, mais aussi à tout moment », a ajouté Dr Derrar ; réitérant son appel aux Algériens à la vaccination.
