La Commission sud-coréenne Peace-Corps, composée de trois experts en charge de développer le taekwondo en Algérie à travers des exhibitions du 9 janvier au 25 février, a prédit mercredi « un avenir radieux » pour cette discipline en Algérie, vu « les moyens dont dispose ce pays et les efforts consentis » dans cette perspective.
« Notre précédente mission nous a conduits en Sierra Leone et bien que nous ne soyons ici que depuis cinq jours, on peut déjà dire que les moyens dont dispose l’Algérie et les efforts qu’elle fournit pour le développement du taekwondo sont nettement supérieurs. Ce qui est très encourageant », a indiqué à l’APS Lee Dongho, un des trois experts sud-coréens.
Peace-Corps est une filière de la Fondation internationale de taekwondo, en charge de mener des expéditions partout à travers le monde pour développer cette discipline sportive.
Outre leur statut d’étudiants universitaires à Séoul, ces trois spécialistes sont des « athlètes de haut niveau » venus en Algérie à l’initiative de la Fondation internationale de taekwondo.
Lee Dongho, spécialisé en poomsea (kata) et ses compatriotes Kim Mi Hey et Yu Siwoo, spécialisés en kyorugui (combat), ont déjà effectué trois exhibitions au Lycée sportif de Draria (Alger) et ont été satisfaits du niveau des athlètes algériens, dont la plupart sont des internationaux juniors.
« Notre première impression après avoir rencontré les jeunes du Lycée sportif de Draria est qu’ils sont très passionnés. Ils font également preuve d’une grande concentration lorsqu’on leur présente de nouvelles techniques, ce qui représente une très bonne chose pour apprendre et progresser », ont poursuivi les experts sud-coréens.
Lee Dongho a tenu à préciser que « même les athlètes non internationaux semblaient d’un bon niveau », ajoutant qu’avec « le travail », ils peuvent « devenir meilleurs », surtout qu’ils sont encore « jeunes » et possèdent donc « une importante marge de progression ».
Après avoir passé cinq jours à Alger, les experts sud-coréens se rendront dans d’autres régions du pays, pour se livrer à un travail de proximité avec des athlètes et entraîneurs locaux. Ainsi, du 14 au 17 janvier, ils seront à Bouira, puis du 17 au 20 janvier à Tizi-Ouzou.
Outre ces trois wilayas, 12 autres Ligues bénéficieront de l’expérience sud-coréenne, entre le 21 janvier et le 25 février, à raison de 3 à 4 jours par région, suivant un programme qui reste à déterminer, la Fédération algérienne de taekwondo n’ayant établi jusqu’ici que le planning des trois premières étapes.