La Fédération algérienne des sports mécaniques a annoncé mardi à l’APS qu’outre le rallye Dakar (Dakar Series, NDLR), Allemands et Italiens sont intéressés par la tenue d’événements similaires dans le désert algérien dès l’année en cours.
« Nous avons reçu plusieurs demandes dans ce sens. Les différents dossiers sont en cours d’étude par la fédération, en attendant d’être transmis à qui de droit », a indiqué le président de l’instance, Chihab Bahloul en marge d’une conférence de presse au stade du 5-Juillet (Alger).
« Un pays vaste comme le nôtre devrait pouvoir organiser au moins dix rallyes par an », a ajouté Baloul quant à la capacité de l’Algérie à satisfaire cette « demande grandissante » des étrangers pour l’organisation d’évènements sportifs majeurs dans son Sahara.
« Le désert algérien est exceptionnel et il a toujours suscité l’intérêt des organisateurs de rallyes. Mais ne sachant pas trop à quoi s’attendre, ils ont préféré éviter de venir jusqu’ici », a rappelé le président de la FASM, ajoutant que la réussite du rallye international d’Algérie, le Challenge Sahari international a beaucoup rassuré ces organisateurs qui, aujourd’hui, « se bousculent au portillon ».
Le premier d’entre eux n’est autre que le prestigieux Paris-Dakar qui, il y a une semaine, a présenté une demande officielle pour revenir en Algérie qui a longtemps constitué une étape majeure de ce rallye lequel, durant ses 10 premières éditions (1979-1988) s’intitulait le Paris-Alger-Dakar. La capitale algérienne était alors la porte d’entrée de la course sur le continent africain.
Le président de la FASM s’est réjoui de cet intérêt des organisateurs étrangers pour le désert algérien, surtout qu’il est susceptible de générer d’importantes retombées économiques et culturelles, grâce notamment au développement du secteur touristique.
Invité à être plus explicite concernant l’identité des organisateurs italiens et allemands qui souhaiteraient emboîter le pas au Paris-Dakar pour l’organisation de rallyes-raids dans le désert algérien, Baloul a préféré ne pas trop s’étaler sur le sujet, considérant qu’il était « trop tôt pour en parler ».
« Tout ce que je peux dire pour le moment, c’est que les Italiens souhaiteraient organiser un événement en mars. Nous avons aussi des demandes pour septembre et octobre 2018, émanant d’organisateurs français et allemands », s’est contenté de dire Bahloul.