Le phénomène de stationnement aléatoire est de plus en plus commun en Algérie. Dans certaines régions, on délaisse les aires de parking pour se garer sur les trottoirs, causant tout un tas de problèmes de circulation. Et même quand ce sont les zones réservées au stationnement qui sont utilisées, elles ne le sont pas forcément dans les règles de l’art. Le parking en sens inverse à la circulation cause de nombreux soucis d’ordre public. La Gendarmerie Nationale a mis en garde les automobilistes algériens contre cette pratique via sa page Facebook réservée à la circulation, « Tariki ».
À LIRE AUSSI : Contrôle technique automobile en Algérie : la gendarmerie avertît les conducteurs
Des sanctions appliquées à l’encontre des automobilistes anarchistes
Le fait de se garer de façon anarchique est, malheureusement, une pratique ancrée dans la société algérienne. Au-delà de stationner leurs véhicules un peu partout nonchalamment, certains trouvent curieusement le moyen de mal se garer dans des endroits où c’est permis. C’est le cas en bordure de trottoir, sur les routes à sens unique et à double sens notamment.
À LIRE AUSSI : Vignette automobile 2023 – Algérie : Annonce importante de la Direction Générale des Impôts
La loi veut que les automobilistes privilégient toujours le côté droit pour se garer sur les routes à double sens, en prenant en considération les dispositions des autorités (panneau régulant le stationnement…). Ce simple geste rend le processus de sortie de stationnement plus fluide et évite à ces derniers de handicaper la circulation.
Pour ce qui est des routes à sens unique, les conducteurs ont le choix entre le côté droit ou gauche en respectant toujours les panneaux de signalisation en vigueur. Tous les contrevenants outrepassant ces mesures se verront pénalisés par une amende d’une valeur de 2500 DA renouvelable.
Plus de 100 000 infractions sur le stationnement enregistrées en 2022 en Algérie
Le problème de stationnement est bien plus vaste que ce qu’il n’y parait. Ainsi, l’an dernier, les contrevenants enregistrés ont dépassé la barre des 100 000 infractions. Un chiffre qui inquiète les pouvoirs publics, soucieux de remettre de l’ordre au niveau des routes algériennes.
À LIRE AUSSI :
Ce problème est d’autant plus rencontré dans les grandes villes, où les places de parking manquent et les citoyens se retrouvent à faire plusieurs tours pour trouver où se garer. L’indisponibilité des places de stationnement, le parking anarchique, mais aussi les gardiens de parking autoproclamés sont autant de cas qui freinent la fluidité de la circulation en Algérie.