Suite aux dernières intempéries Dégâts limités au niveau de la voirie

Suite aux dernières intempéries Dégâts limités au niveau de la voirie

Que peut-on retenir des dernières intempéries qui se sont abattues sur Oran et ses alentours ?

Et bien, au niveau de la voirie, il y a eu moins de dégâts que lors des pluies diluviennes qui s’étaient abattues il y a quelques mois de cela.

Toutefois, il faudrait signaler les effondrements partiels et les menaces permanentes qui ont touché des immeubles, notamment au niveau du centre-ville et dans les quartiers populaires à l’image d’El-Hamri, Ed-Derb, Sidi El-Houari, Eckmühl et bien d’autres endroits.

Les opérations de curage des avaloirs et de nettoyage des conduites principales, rigoles et autres réseaux d’évacuation des eaux usées et pluviales entreprises par les services concernés (APC, SEOR, entreprises spécialisées dans ce secteur-là), juste après les gros dommages enregistrés un peu partout à l’échelle de la wilaya d’Oran, ont permis, cette fois-ci, de répondre de manière plus efficace aux retombées des chutes de pluie.

Cependant, à certains endroits, les eaux de pluie ont stagné sur des surfaces plus ou moins importantes, comme au niveau des 3ème et 4ème périphériques où plusieurs mares d’eau se sont formées, soit en l’absence d’avaloirs à proximité de ces lieux, soit, quand ces avaloirs existent, ils étaient obturés ou encore que les pentes permettant l’écoulement des eaux trouvaient une gêne à fonctionner normalement.

Idem au niveau du cimetière d’Aïn El-Beïda où plusieurs allées regorgeaient d’eau, notamment au niveau de l’ancien cimetière à proximité du carré des martyrs où des travaux d’embellissement ont été réalisés. Mais ce sont surtout les anciennes voies d’accès dans les autres carrés situés un plus haut qui regorgeaient d’eau. Par ailleurs, à certains endroits, c’est le revêtement en bitume qui a fait des siennes.

C’est le cas par exemple, au boulevard Adda-Benaouda et dans quelques rues adjacentes, où plusieurs tronçons bitumés il n’y a pas si longtemps, ont perdu leur enrobé en asphalte après avoir été inondés par les eaux de pluie.

D’ailleurs pareille situation est devenue presque courante à chaque fois que l’on procède au revêtement en bitume d’une chaussée, plus particulièrement lorsqu’il s’agit d’opération de colmatage après des travaux de terrassement. En effet, le goudron ne tient pas de façon durable lors des pluies.

Enfin, s’il n’existe pas de point zéro à devoir atteindre au niveau de la maîtrise des équipements urbains, telle que la voirie, qui restent quand même en grande partie conditionnés par les caprices de la nature, les mesures préventives se doivent d’être constantes pour éviter le «naufrage».

B.B.A