La déclaration du président de la fédération algérienne de football, Djahid Zefizef, sur le sujet des binationaux a fait couler beaucoup d’encre. Non-seulement parce qu’il les a traités « d’étrangers », mais aussi parce qu’il n’a pas caché d’exprimer son mécontentement de voir les différentes sélections nationales se composer des joueurs issus de la formation européenne.
A l’image de la majorité des pays africains, l’Algérie déniche toujours les talentueux joueurs issus des formations européenne, française en particulier, pour les convoquer dans les différentes sélections nationales. Mais, visiblement, le président de la fédération algérienne de football, Djahid Zefizef, n’est pas adepte à cette politique. En effet, il n’est pas satisfait de voir plusieurs binationaux composer les différentes sélections des Verts, en absence d’une bonne formation dans notre pays.
« Certes, notre projet est bâti sur la détection des joueurs étrangers, mais je n’ai jamais été satisfait de cette politique. Mais comme il reste six mois de la CAN-2023 en Côte d’Ivoire, on ne peut absolument pas faire un changement radical. Comme on l’a promis, on va réhabiliter le joueur local. C’est la raison pour laquelle on a lancé la construction de plusieurs académies dans le pays ». A-t-il déclaré.
A LIRE AUSSI : CAN U17 : Zefizef réagit après la lourde défaite face au Sénégal
Une déclaration qui a suscité une vive polémique. Non-seulement parce que Zefizef n’est pas satisfait de la politique des binationaux, mais surtout pour avoir traité ces derniers d’étrangers. A moins qu’il se rétracte dans sa prochaine sortie médiatique afin de refroidir les ardeurs.
Le Sénégal, le bon exemple à suivre
Le seul pays africain qui demeure le bon exemple à suivre en matière de formation, c’est évidemment le Sénégal. Comme tout le monde l’a vu, la sélection sénégalaise des locaux a remporté le CHAN-2022. Tandis que celle des U17 est en train de réaliser un parcours remarquable dans la CAN des cadets en Algérie.
« Le Sénégal est une institution stable qui a fait un énorme travail de base. Et vous voyez maintenant les résultats, c’est un bon exemple à suivre. Je pense que ce n’est pas le moment de faire une évaluation. On en reparlera au moment opportun ». Ajoute Zefizef.