Dure, dure sera cette semaine pour les 853 780 candidats au baccalauréat session juin 2015. Les épreuves de l’examen le plus redouté ont débuté dimanche à travers l’ensemble du territoire national.
C’est la fin de la période d’attente et de stress pour les candidats au baccalauréat. Depuis dimanche, et à l’issue de douze années de scolarité, les élèves de terminale s’examineront pour décrocher leur passeport de passage à l’université. Très tôt dans la matinée, les candidats au baccalauréat se sont dirigés vers les centres d’examen au niveau national.
Les choses sérieuses ont commencé avec le début des épreuves, et pour les candidats tout se jouera au cours de ces quatre jours d’examen. Dimanche matin, à la sortie des lycées à la place du 1er Mai, les candidats commentaient les épreuves de la matinée. Aussi bien pour les filières scientifiques que littéraires. A 11h, les premiers candidats ont déjà commencé à sortir. Le sujet de littérature arabe entre les mains, ils revenaient sur les détails de la première épreuve. Pour les candidats des filières scientifiques, les épreuves ont été, dans l’ensemble, abordables.
Ce pendant, une erreur dans le sujet de langue arabe a été constaté par les candidats. Il s’agi du poème a été écrit par Nezzar Qebbani, et non pas par Mahmoud Derouiche, comme mentionné sur les sujets du Bac. Une faute impardonnable pour un examen aussi important que le bac. Dès la sortie des classes, les candidats ont scanné leur sujet avec leurs téléphones pour le poster sur les réseaux sociaux et l’envoyer à leurs amis et proches.
Une grave erreur qui a été vite partagé sur les réseaux sociaux, notamment Facebook. Commentant l’épreuve de littérature arabe, Islam, candidat en filière mathématiques techniques, et son ami Aymen on dit que « le sujet était abordable, mais le trac ne les a pas quitté un moment ». Se tenant à l’ombre, khaled et zinou ont soutenu, pour leur part, que « le premier sujet était abordable, alors que le second était un peu difficile, ce qui les a poussé à choisir le deuxième ».
Contrairement aux garçons, un groupe de filles a trouvé que le premier sujet était plus difficile. Pour ce qui est des conditions de travaille dans les salles d’examen, les candidats ont été unanimes à dire qu’elles étaient acceptables. « Nous avons passé nos épreuves en toute tranquillité. Nous avons été surveillés par trois surveillants, qui nous ont aidé à nous déstresser », a assuré, une candidate. Et d’ajouter : « Nous avons bien travaillé, les sujets sont abordables, mais il faudra attendre les résultats ».
« Comparativement aux sujets que nous avons traités, l’examen de cette matinée (langue arabe) est vraiment facile. Je souhaite, juste, que les épreuves qui suivront seront aussi abordables », déclare une autre candidate. Toutes souriantes, une candidate nous a affirmé que les sujets proposés étaient à leur portée.
« J’ai opté pour le sujet de poésie. C’est un texte que j’ai senti en plus c’est un domaine que je maîtrise », dira Amina pour justifier son choix. Se disant très confiante, sa copine a, quant à elle, planché sur le deuxième sujet. « Le sujet était abordable voire facile pour moi, en espérant que les prochaines vont être aussi abordable ».
Les candidats des filières langues étrangères et philosophie, que nous avons rencontrée auprès des deux centres d’examen d’Ibn Ennas et El Idrissi ont été départagés. Il y’en a ceux qui ont jugé l’épreuve de l’arabe très difficile et d’autres qui estiment qu’elle était plus au moins abordable.
« C’était très difficile je m’attendais pas à ce que le sujet de l’arabe soit aussi difficile » a assuré un candidat rencontré devant le lycée El Idrissi. Son ami, par contre, soutient que « les deux sujets étaient abordables, mais il fallait choisir le plus facil », a-t-il déclaré. Il faut rappeler, que le coup d’envoi officiel de l’examen du baccalauréat (session juin 2015) a été donné, hier, depuis Adrar par la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit.