Sulaf Fawakhirji comédienne syrienne, Au chevet des enfants hospitalisés

Sulaf Fawakhirji comédienne syrienne, Au chevet des enfants hospitalisés

«Visiter les enfants malades est une belle chose!» C’est ce qu’a déclaré la star syrienne, lors de sa visite aux petits pensionnaires. Profitant de sa présence à Annaba, l’actrice et réalisatrice syrienne, Sulaf Fawakhirji dont le film «lettre de cerises» projeté hier au théâtre Azzedine-Medjoubi, a créé l’événement et la surprise tant pour les enfants malades que pour le personnel.

Accompagnée du président de l’APC d’Annaba, Farid Merabet, la star du grand écran syrien a manifesté un geste humanitaire à la dimension de la femme humaniste qu’elle est. Une qualité noble reflétée à travers ses commentaires sur l’accueil qui lui a été réservé, par les enfants, le personnel de l’hôpital Sainte-Thérèse, mais surtout par les habitants d’Annaba, depuis son arrivée dans cette ville accueillante, pour participer au Festival du cinéma méditerranéen.

«Je visite l’Algérie pour la seconde fois et, à chaque fois je suis émue par l’accueil des Algériens. C’est un peuple hospitalier, généreux envers ses hôtes, avec les Syriens notamment», a-t-elle dit.

Heureuse de sa visite aux enfants malades de

l’hôpital Sainte-Thèrèse, Sulaf Fawakhirji dira «visiter des enfants malades est la meilleure chose que j’ai faite depuis mon arrivée à Annaba. Loin de toute considération de leur pays d’origine, tous les enfants se ressemblent» fait-elle savoir. Estimant qu’à la vue d’un enfant malade, qu’il soit algérien ou syrien, c’est l’humanisme qui réagit. «Et c’est le devoir de chacun de nous. Du moment que nous appartenons à une seule société, nous sommes concernés par cette société», devait préciser la star syrienne. Et d’ajouter: «Nous avons tous des enfants et aucun de nous n’est à l’abri. Nous devons travailler ensemble pour assurer le sourire sur les visages d’enfants malades.» Portant un amour sans frontière à l’enfance, Sulaf Fawakhirji appelle à la solidarité pour faire renaître l’espoir des enfants malades, leur apprendre à aimer la vie, à condition d’avoir la volonté et la foi. Deux outils essentiels pour combattre n’importe qu’elle maladie.

Sulaf rêve de produire un jour un film pour l’enfant: «L’univers est immense, nous devons respecter son esprit et ses pensées et lui présenter un travail qui lui convient», estime-t-elle.

Usant d’un humanisme bien distingué. En un laps de temps et dans une ambiance bon enfant Fawakhirji a redessiné le sourire d’une enfance otage des maladies, immortalisée avec une remise de cadeaux et une séance de photos de groupe.