Surfaces irriguées à M’sila : L’extension à 60 000 hectares dans la wilaya, une nécessité

Surfaces irriguées à M’sila : L’extension à 60 000 hectares dans la wilaya, une nécessité

Les participants à un séminaire portant sur l’irrigation agricole et son développement ont mis l’accent, samedi, lors d’une rencontre à M’sila, sur la nécessaire extension à 60 000 hectares des surfaces irriguées dans la wilaya. Dans son allocution d’ouverture, au cours de cette rencontre organisée à la Maison de la culture Genfoud Hemlaoui, le wali, Hadj Mokdad, a précisé que des efforts sont consentis pour l’extension à 60 000 hectares des surfaces irriguées dans la wilaya, actuellement estimées à 41 000 hectares, rappelant qu’en l’an 2000, la wilaya ne disposait que de 20 000 hectares irrigués.

Le développement des superficies irriguées dans la wilaya a été concrétisé à travers la mobilisation des eaux superficielles et la réduction de l’utilisation des eaux souterraines, a ajouté le même responsable, rappelant que la wilaya de M’sila a réceptionné, durant les deux dernières années, le barrage de Sobla, dans la commune de Magra, réservé aussi bien pour l’alimentation en eau potable qu’à l’irrigation des terres agricoles. De son côté, le Directeur des services agricoles (DSA), Maâmar Herizi, a indiqué que la mobilisation des eaux superficielles de plus de 11 oueds, d’où des millions de mètres cubes d’eau sont déversés au chott El Hodna, est devenue «une obligation» pour diminuer l’utilisation des eaux souterraines dans le domaine de l’irrigation agricole, tout en mettant en avant les efforts déployés dans le soutien de la mobilisation des eaux superficielles à travers, notamment l’introduction des techniques modernes d’irrigation économe d’eau, à l’instar du système goutte à goutte et l’irrigation par aspersion. Il a, dans ce contexte, souligné l’apport des efforts orientés vers le développement des cultures protégées «peu consommables d’eau» dans l’économie des eaux souterraines.

Pour le responsable local du Haut-Commissariat de la steppe (HCDS), Aïssa Sahraoui, l’extension des surfaces irriguées en milieu des steppes se fait en deux mécanismes, dont le premier axe sur l’intensification des barrages pour l’orientation des crues vers les plaines qui permettent de développer les cultures des fourrages et des céréales, alors que le second consiste en l’exploitation du système d’épandage (déversement de poche d’eau de pluies dans une terre agricole).

Plusieurs communications liées au domaine de la promotion de l’irrigation agricole sont au programme du séminaire, qui s’étend sur deux jours, ont indiqué les organisateurs.