L’affaire de l’ex-homme d’affaires Mahieddine Tahkout a dévoilé l’implication de plusieurs responsables. En effet, plusieurs noms y figurent, notamment, Said Bouteflika et l’ex-député et l’ancien homme d’affaires, Taher Missoum. À vrai dire, l’apparition du nom de ce dernier a fait couler beaucoup d’encre ! D’autant plus que le principal concerné était l’un des opposants les plus virulents de la politique adoptée par ces responsables à cette époque.
Vous vous souvenez certainement de ses interventions au sein du parlement qui ont fait un grand buzz sur la Toile. Dans le détail, celui qu’on surnomme « spécifique » est poursuivi pour plusieurs chefs d’inculpation. Notamment, recel des revenus provenant de la corruption et blanchiment du produit du crime au sein d’un groupe organisé. Ainsi que l’exploitation des facilités accordées par une activité professionnelle.
Missoum dévoile la nature de sa relation avec Mahieddine Tahkout
Ce mercredi, en marge de son procès qui a été reporté au 11 janvier prochain, l’ancien parlementaire a donné plus de détails sur son éventuelle implication dans cette affaire. Selon ce que rapporte le quotidien arabophone El Khabar, les faits remontent à 2016. À en croire les propos de Missoum, cette année-là, il était victime d’une série de harcèlements de la part du gang. Et ce, après avoir décrit l’ancien ministre Bouchouareb comme étant “harki”.
À cet effet, Missoum a vu son usine de production de lait et ses dérivés fermer ! Chose qui a suscité l’intérêt de Mahieddine Tahkout qui voulait acheter la laiterie. En inspectant l’usine, Tahkout lui a proposé d’échanger sa fabrique contre des biens immobiliers en France, poursuit Missoum. Ce dernier a donné son approbation initiale. Cependant, il a fini par refuser cet accord. En effet, Missoum avait des doutes sur le statut des entreprises de Tahkout sises à Nîmes.
Missoum nie son implication dans l’affaire de Tahkout
On notera dans le même sillage que l’ancien homme d’affaires à savoir Mahieddine Tahkout a procédé à la vente des ses biens immobiliers sis en France à une autre famille. Celle-ci est, pour rappel, poursuivie également dans la même affaire. De ce fait, le principal concerné a complètement nié son implication dans cette affaire. Étant donné que l’accord entre lui et Tahkout n’a pas été conclu.
L’ex-député a également rappelé que “en 2016 Tahkout n’était pas poursuivi en justice, plusieurs chaînes de télévision le recevaient en sa qualité d’un grand homme d’affaires ». La même source médiatique a fait savoir que Tahkout a nié de sa part la conclusion d’échange avec Missoum. Le mis en cause a affirmé, dans ce sillage, qu’il n’avait eu aucune relation commerciale avec Missoum.
Hormis ladite opération d’échange qui finalement n’a pas eu lieu. Par ailleurs, il convient de rappeler que cette affaire constitue une partie du dossier 00044 auquel près de 72 accusés ont pris part. Notamment une entreprise italienne et une autre turque. En effet, les inculpés sont accusés du recel des produits du crime. Ainsi que de blanchiment d’argent et d’abus de pouvoir.