Tahkout est un nom qu’on ne présente plus. Cette fois-ci, il ne s’agit pas de Mahieddine Tahkout, qui est mêlé déjà à plusieurs affaires de justice. Il s’agit de proches de ce dernier, mais aussi de l’administrateur et du directeur des ressources humaines de l’entreprise de montage de véhicules Tahkout mis en détention provisoire et le gérant des investissements au sein de la même entreprise, sous contrôle judiciaire.
En effet, le doyen des juges d’instruction près le tribunal de Rouiba à Alger a ordonné, durant la soirée jeudi 3 mars au vendredi 4 mars, la mise en détention provisoire du neveu de Mahieddine Tahkout, Ibrahim et de son cousin Jalal, du directeur administratif et directeur des ressources humaines de la société « Sima Motors », tandis que Hamid Tahkout, qui est en détention, ainsi que le gestionnaire des investissements de la Tahkout Manufacturing Company dite « TMC », sous contrôle judiciaire pour recel et disposition de biens saisis par la justice, et obstruction aux enquêtes en cours dans des actes criminels conformément à la loi.
En effet, le doyen des juges d’instruction près le tribunal de Rouiba, l’audition des prévenus aurait duré du jeudi 3 mars en soirée jusqu’au vendredi 4 mars vers six heures du matin, lorsqu’il a décidé de déposer Ibrahim Tahkout et l’administrateur nommé par le pouvoir judiciaire, ainsi que le directeur des ressources humaines de la société « Sima Motors » à son propriétaire Bilal Tahkout, avec le frère de Mahieddine Tahkout, nommé Hamid, qui a été condamné à 3 ans de prison dont la moitié avec sursis, dans le dossier « Mahieddine Tahkout », qui est déjà sous contrôle judiciaire.
Chefs d’accusation
Les accusés cités ci-dessus, dans le dossier sont accusés de délits d’entrave à l’enquête et de recel, en plus de disposer de biens saisis et confisqués et de tenter de les vendre furtivement sous la « table » malgré la publication de décisions judiciaires définitives dans l’affaire « Mahieddine Tahkout ».