Ce qui vient de se passer au siège du bureau de wilaya du parti d’Amar Ghoul à Chlef cette semaine suscite encore l’indignation non seulement de la part des militants de TAJ, mais également de tous les observateurs politiques locaux.
En effet, selon le rapport de situation adressé au bureau politique national de cette formation à Alger — dont nous avons obtenu une copie — et outre les témoignages de plusieurs membres de ce parti et autres témoins de la scène, la séance de travail relative à l’évaluation de la restructuration des instances de la base que les dirigeants de TAJ organisaient avec les présidents des bureaux communaux et leurs adjoints, sous la houlette du représentant du bureau politique national, Abdelhak Bouchera, et le président du bureau de wilaya, le député Mohamed Hamouni, a été subitement perturbée par l’intervention d’un ex-député, également membre du bureau national du même parti et quelques individus qui l’accompagnaient.
“Ces derniers, qui n’étaient pas conviés à ladite réunion, ont fait irruption dans la salle au moment où les travaux programmés battaient leur plein. Leur but était de renverser la situation. Ils ont occupé le devant de la scène et lancé des propos déplacés et parfois offensants contre des présents. Ce qui a obligé Abdelhak Bouchera à lever la séance. Même le président du bureau de wilaya a été agressé physiquement et n’était l’intervention des présents et des forces de l’ordre, la situation aurait tourné au drame”, indique le rapport en question, qui relate aussi d’autres faits graves et regrettables qui ont eu lieu ce jour-là “et dont les intrus assument l’entière responsabilité”.
Le même document est actuellement entre les mains d’Amar Ghoul “qui prendra, sans aucun doute, les mesures qui s’imposent à l’encontre du ou des coupables”.