Takhemaret (Tiaret) : La police enquête sur le détournement de couffins de Ramadhan

Takhemaret (Tiaret) : La police enquête sur le détournement de couffins de Ramadhan
En exclusivité, le journal « Réflexion » vient d’apprendre auprès de sources sécuritaires que les éléments de la police judiciaire relevant de la sûreté extra-muros de la commune de Takhemaret ont ouvert une enquête et ont auditionné sur procès-verbal tous les membres de la commission des offres relevant de l’APC de Takhemaret, à quelque 100 km du chef-lieu de wilaya de Tiaret. Cette enquête, a été ouverte suite aux diverses correspondances adressées à toutes les instances concernées dont le wali de Tiaret par un fournisseur qui a présenté toute la documentation justifiant et argumentant sa plainte. En effet, il s’agit de dépassements qui ont été révélés et dont le journal « Réflexion » détient des exemplaires et ou la marche de l’opération du couffin du Ramadan a été entachée d’irrégularités concernant le prix du couffin qui est passé de 4.060,00 dinars le couffin à 4.361,00 dinars tout à signaler que l’enveloppe du couffin du Ramadan pour la commune de Takhemaret est estimée à un milliard de centimes. Le fournisseur plaignant a déclaré qu’en voulant retirer le cahier de charge, on lui a répondu au bureau de la commission des offres et des plis que les cahiers de charges se trouvent chez le maire et qu’il est en stage de formation à Tiaret, cependant un autre fournisseur a décroché avec un abracadabra les cahiers de charges et le grand hic, la plainte a été déposée le jour-même de l’ouverture des plis et le marché a été de la part d un fournisseur ayant pignon sur rue et lequel a bénéficié de ce marché depuis plusieurs années en complicité avec certains responsables au niveau de l’APC de Takhemaret. Le maire contacté par nos soins accuse le fournisseur d’être hors délais et le fournisseur de son côte déclare être en possession de preuves irréfutables, qui ont été remis aux enquêteurs et qui feront révéler à l’opinion publique un véritable scandale. Pour l’heure, l’enquête suit son cours.
Abdelkader Benrebiha