Finalement et à chaque Ramadhan, nos villes et nos campagnes deviennent presque des marchés à ciel ouvert, les ruelles se font occuper au vu et au su de tous par de multiples commerce dont l’activité n’est toujours pas conforme aux normes d’hygiène et d’assainissement exigées dans l’exercice de la profession,. Ainsi, tout peut se vendre en ce mois sacré avec le silence complice de ceux qui sont censés réglementer l’activité. Aussi, il est à déplorer le comportement de certains commerçants et marchands ambulants qui ne respectent pas les conditions d’hygiène et encore moins de stockage surtout que la période du mois sacré. Ce mois de toutes les envies, qui se caractérise malheureusement par une gourmandise incontrôlable et des excès, reste une formidable opportunité pour certains « requins » qui ne se soucient nullement de la santé des gens pour s’adonner à des activités qui leur sont étrangères. L’activité fait des émules et il n’y a pas meilleure opportunité que le Ramadhan pour changer sa raison sociale contre une autre susceptible de rapporter gros. Des commerces de tous genres se mettent au diapason, et plus particulièrement ceux des gâteaux orientaux (zlabia, kalb el louz et autres gâteaux sucrés) et des jus si insipides et combien nocifs à la santé. Par malheur, plusieurs consommateurs de ces produits sucrés finissent après le f’tour à l’hôpital, avec des intoxications. Alors, jusqu’à quand allons-nous fermer les yeux devant ces menaces sur la santé publique ? Faut-il qu’il y ait plus de morts pour que les pouvoirs publics daignent agir ?
L.Ammar