Un nul heureux en Tanzanie pour Bougherra et ses camarades, passés à côté d’une correction sévère. Le miracle Halilhodzic n’a pas eu lieu.
La sélection nationale algérienne n’a pu créer l’exploit de s’imposer en terre tanzanienne, hier, en se contentant d’un match nul (1-1), pour le compte de l’avant-dernière journée des Éliminatoires de la CAN-2012. Un score qui n’arrange nullement les affaires des deux équipes, désormais éliminées de la course, et la qualification se jouera entre le Maroc et la République Centrafricaine.
Les protégés de Halilhodzic ont débuté la partie tambours battants en se mettant en attaque dès le début de la partie. Comme première occasion, celle de Karim Benyamina, bien servi par Matmour, et qui rata de peu son tir. Ce début en fanfare n’a pas duré longtemps puisque les Tanzaniens ont vite pris les commandes et ont dominé outrageusement leur vis-àvis.
L’arrière garde algérienne a fait preuve de fragilité en vue du grande nombre d’occasions procurées par les protégés de Poulsen. Hélas pour eux, l’excès de précipitation et la vigilance du portier M’bolhi ont évité l’ouverture du score, comme sur l’action de Ronda, captée par le gardien algérien, et celle de Joseph, qui finit dans le petit filet. Mais cela n’a duré que jusqu’à la 22e minute, moment de l’ouverture du score des Tanzaniens.
Sur cette action, la responsabilité est, certes, partagée, mais le positionnement de Laifaoui sur le flanc droit de la défense y est pour beaucoup. Un placement qui ne lui a pas permis de bien assurer sa couverture face à Samata, l’auteur du but. Après ce score, les Taifas tanzaniens ont accru leur domination et ont surpris tout le monde, par la qualité du jeu qu’ils ont produit, avec un jeu très rapide, à une touche de balle et porté directement vers l’attaque.
De l’autre côté, les Algériens se montraient perdus sur le terrain et rares sont les fois où on enregistre une action bien construite, comme celle de Belhadj. Le pensionnaire d’Al-Saad, se trouvait en idéale position pour marquer, après un débordement entre Matmour et Ziani, et au lieu de tirer, il a temporisé et voit sa balle ratée.
Les minutes restantes dans cette première partie, n’ont rien apporté comme changement sur le tableau d’affichage et les deux équipes se quittent sur ce score. De retour des vestiaires, les verts ont affiché un tout autre visage, surtout avec l’incorporation de Hameur Bouzza. Le pensionnaire des anglais de Milwal, incorporé à la place de Belhadj, a donné plus de vivacité au jeu des Verts, surtout par sa vitesse de percussion.
Justement, c’est ce même Bouazza qui parviendra à remettre les pendules à l’heure suite à une remise de la tête de Benyamina, à la 55′. Une réalisation qui a donné de la motivation aux Algériens, mais le fait de se focaliser sur les balles longues leur a fait défaut. Matmour avait, à 67′, l’aubaine de donner l’avantage aux siens, mais son tir fut trop écrasé bien qu’il se trouvait dans une position idéale à l’entrée de la surface de réparation.
Les minutes se suivaient et se ressemblaient avec plusieurs occasions, hélas ratées, de la part de Ziani et consorts. La dernière occasion de la partie a été signée par Ghezzal, incorporé à la place de Ziani. Le nouvel attaquant de Cesena, lancé en profondeur par Benyamina, croise trop son tir et rate de peu le cadre. Avec ce score de parité, les Algériens peuvent désormais, et d’une manière officielle, tourner la page de qualification à la CAN-2012.
Mohamed Benhamla
