Classée meilleure école au niveau national et 4e au Monde arabe lors du concours de la lecture qui s’est déroulé à Dubai aux Emirats arabes unis, l’école privée « Taounza « se présente comme un modèle de réussite du programme éducatif algérien.
A travers ses trois établissements, elle accueille actuellement près de 600 élèves, dont 25% de filles. Ils s’appellent Yacine Bouasbana, Taha Métiaz… Brahim Hadj Moussa, Daoud Bouchlaghem …. Et la liste est longue. Ces noms ne sont pas connus du grand public.
Pourtant, ce ne sont pas des personnes lambda. Ce sont de vitaux inventeurs d’un super enseignement « made in Mozabite ». Très souvent indépendants et volontaires, ils sont les pères d’inventions très prometteuses.
Fruit d’un partenariat entre la communauté mozabite et l’entraide nationale, la quatrième école communautaire privée « Taounza » de la wilaya de Ghardaïa a vu le jour lors de la rentrée scolaire 2007-2008 dans la capitale Alger et dans ses deux annexes créées en 2005, El-Ihssane à Ghardaïa et Ibn-Rochde à Béni-Izguen.
Ce nouveau groupement scolaire fédératif a permis d’assurer à ses élèves une scolarité d’une très grande qualité et dans de meilleures conditions.
En voici un petit échantillon : Un groupe d’élèves issus de cette école a brillé, remportant la quatrième place sur 30 000 écoles arabes, lors d’un concours international sur la lecture arabe organisé à Dubaï, aux Emirats arabes unies. Elle a été distinguée lors de la cérémonie finale à l’Opéra de Dubai, le 24 octobre dernier, en présence de 1500 personnalités et représentants de 21 pays.
Regrouper les élèves de la préscolaire au baccalauréat, dans trois établissements équipés d’infrastructures de base, d’un groupe d’enseignants hyper-compétents et d’outils pédagogiques nécessaires à leur enseignement, tel est le concept de l’école communautaire « Taounza » qui s’impose plus que jamais comme une solution pertinente pour un enseignement d’une meilleure qualité dans un monde éducatif qui connaît de grandes perturbations.
Les wilayas d’Alger et de Ghardaïa, viennent donc de se doter de cette glorieuse école privée Taounza. Avec ses 600 élèves dont 25% de filles, cette école privée a vu le jour pour répondre à un besoin de bonne gestion administrative et pédagogique. « En évitant d’éparpiller les efforts de ses participants laborieux dans l’acte pédagogique dans d’autres écoles.
Ce modèle novateur en milieu rural ou autre, permet d’assurer aux élèves séduisants une scolarité d’une bonne qualité et de rehausser le niveau des éducations.
Elle constitue également une alternative pour favoriser une gestion optimale et plus souple des ressources humaines et financières et offre un environnement adéquat et des conditions d’enseignement plus stimulantes et plus motivantes », précise Daoud Bouchlaghem, surveillant.
Et d’ajouter : « Notre école « Taounza » constitue également un moyen efficace pour distinguer et répertorier les élèves clairvoyants capables d’aller très loin dans leur cursus scolaire et servir postérieurement leur pays.
Agréée et soutenue par le Ministère de tutelle suivant une vision portée sur l’aide, le renforcement et la diversification de l’offre pédagogique, l’école « Taounza » permet aussi l’amélioration du cadre d’apprentissage en remplaçant les vétustes classes préfabriquées par des classes modernes et équipées et en réduisant le phénomène des classes à niveaux multiples dont les effets sont néfastes sur le plan pédagogique.
Dans ce cadre, l’école et ses annexes comprennent des salles de classe de la préscolaire à la terminale, des blocs administratifs, cantines, terrains de sport et d’autres infrastructures pédagogiques destinées à encourager les activités parascolaires et à mettre en place un climat très favorable pour l’évolution physique et psychique des élèves.
Elle est dotée également d’un internat qui accueille actuellement une centaine d’élèves, leur assurant un hébergement, un soutien éducatif et un programme d’enrichissement psychologique.
Par ailleurs et afin d’améliorer les conditions de travail des ressources humaines, l’école « Taounza » met à la disposition des enseignants et des cadres administratifs, tous les moyens nécessaires pour les aider à exercer leur métier dans les meilleures conditions possibles et contribuer à améliorer le cadre des apprentissages et développer l’esprit des élèves tout en favorisant leur épanouissement.
Cependant, Il est vrai que l’enseignement privé est toujours aussi prisé. Il semble toujours avoir le vent en poupe, à en croire les derniers chiffres du ministère de l’Éducation nationale. Près de 100 000 élèves sont aujourd’hui inscrits dans différentes écoles privées. Or, les établissements publics peuvent également offrir un enseignement de qualité.
Le tout étant pour les parents d’élèves d’être vigilants quant à l’orientation de leurs enfants et à la qualité de l’enseignement dispensé. L’enseignement publics qui avère moyen dans notre pays a boosté le marché des écoles privées. La demande est telle que les établissements poussent encore comme des champignons.
Selon les chiffres connus du ministère de l’Éducation nationale, on en dénombre aujourd’hui plus de 200 avec plus de 85 000 élèves inscrits et 2 500 professeurs.
L’enseignement privé a la cote auprès des gens. Mais qu’est-ce qui peut bien motiver un tel choix de la part des élèves et des enseignants ?
La plupart se rendent dans le public parce qu’ils ne peuvent pas faire autrement. C’est du moins ce que pensent un grand nombre parents d’élèves. « C’est la dernière solution vers laquelle se tourne tout étudiant, n’ayant pas les moyens financiers requis pour le privé », disent-ils. Ainsi, Beaucoup d’étudiants affichent un grand amour pour l’école privée.
La qualité de l’enseignement n’est pas au rendez-vous. « Dans le public, le système éducatif laisse à désirer, alors que dans le privé les enseignants sont plus compétents et attentifs et les programmes plus efficaces », compare Mohamed, qui était au CEM, Hadj-brahim-Ramdane de Ghardaïa, avant d’intégrer l’établissement « El-Ihssane » à Ghardaïa, annexe de l’école privée Taounza.
Avant de confirmer « qu’en général, l’enseignement privé y est meilleur et de bonne qualité, lorsque le nombre d’étudiants par enseignant se situe entre 10 et 15 ». Le manque des aptitudes, des matériels et de moyens explique la désertion du public, dit-il. « Sauf exception, les infrastructures sont de meilleure qualité dans le privé. On y fournit, en général, des locaux et matériels de qualité, voire haut de gamme et surtout un enseignement de valeur ».