Le conflit entre la Russie et l’Ukraine a eu un impact direct sur différents secteurs, notamment l’économie mondiale, influant ainsi sur la valeur des principales devises. À l’ombre de ces bouleversements, la valeur de la monnaie nationale poursuit son recul face aux principales devises, et ce, sur les deux marchés, officiel et parallèle.
Pour ce vendredi 18 mars, les cotations officielles de la Banque d’Algérie indiquent que le dinar algérien reste souffrant face aux principales devises. En effet, la monnaie européenne unique s’échange à 157.07 dinars algériens à la vente et à 157.04 dinars algériens à l’achat. La monnaie nationale reste également en recul face au dollar américain qui s’est fixé à 142.29 dinars algériens à la vente et à 142.27 dinars algériens à l’achat.
Les taux de change de la Banque d’Algérie indiquent aussi que la valeur de la monnaie officielle du Royaume-Uni, à savoir la livre sterling, a légèrement augmentée et s’échange, désormais, contre 187.44 dinars algériens à la vente et contre 187.40 dinars algériens à l’achat.
Les taux de change du dinar algérien au marché noir des devises
Par ailleurs, les taux de change sur le marché parallèle des devises affichent, pour ce vendredi 18 mars, que la monnaie européenne unique s’est fixée à 214.00 dinars algériens à l’achat et à 216.00 dinars algériens à la vente.
Pour sa part, les cours de la bourse informelle indiquent que le dollar américain s’échange à 193.00 dinars algériens à l’achat et à 196.00 dinars algériens à la vente. Tandis que la livre sterling s’est fixée à 257.00 dinars algériens à l’achat et à 260.00 dinars algériens à la vente.
Il convient de rappeler que les valeurs des devises sur le marché noir du Square Port Saïd d’Alger vivent aux rythmes des rebondissements internationaux et évoluent spécialement en fonction des décisions qui concernent la programmation des vols et la réouverture des frontières aériennes, notamment après la situation sanitaire relative à la pandémie de la Covid-19 qui a gelé le marché parallèle pendant près deux ans à cause de la suspension des vols.