Le Fonds monétaire international (FMI) a publié une carte interactive montrant les taux de croissance des pays du monde, divisés en 5 catégories, du plus rapide au plus faible.
Selon le site officiel du Fonds monétaire international, l’Algérie est arrivée dans la deuxième catégorie avec 4,7% de croissance du PIB (Produit intérieur brut) à la fin de l’année en cours, car elle est considérée comme l’un des taux de croissance les plus rapides au monde.
L’Algérie s’est classée dans la carte de croissance parmi les pays avec des taux variant entre 3 et 6%, comme la Chine avec 3,2%, le Canada avec 3,3%, l’Australie avec 3,8% et la Turquie avec 5%.
L’Algérie est arrivée en tête des économies maghrébines en termes de taux de croissance par rapport au Maroc avec 0,8%, la Tunisie avec 2,2%, la Libye avec -18,5% et la Mauritanie avec 4%.
Le taux de croissance du PIB de l’Algérie est également le plus rapide de la région de la Méditerranée occidentale, qui comprend également l’Italie avec 3,2 %, la France qui atteint 2,5 % et l’Espagne avec 4,3 %.
Le FMI salue les efforts de l’Algérie dans son rapport du mois de juillet
Lors de l’intervention du Premier ministre, Aimene Abderrahmane, face au Conseil de la Nation, durant les travaux en plénière consacrée au débat autour de la Déclaration de politique générale du gouvernement, il est revenu sur l’enveloppe financière allouée pour faire face aux conséquences de la crise de la Covid-19 en déclarant qu’: » Entre 2020 et 2022, l’État a alloué 400 milliards de dinars pour faire face à Corona, et 600 milliards de dinars supplémentaires ont été alloués pour faire face aux conséquences de la crise. » Le Premier ministre a également indiqué qu’une enveloppe financière de 613 milliards de dinars a été allouée pour soutenir les denrées alimentaires de grande consommation, alors que le nombre de bénéficiaires de l’allégement de l’impôt sur le revenu a atteint plus de 6 millions de personnes.
Benabderrahmane a révélé le Fonds monétaire international (FMI) avait salué ces mesures dans son dernier rapport de juillet dernier. En soulignant que le gouvernement veillera à la mise en œuvre de tous les programmes économiques et sociaux établis, ajoutant qu’il tient et aura à cœur de poursuivre la politique de subvention des denrées alimentaires de grande consommation, afin de préserver le pouvoir d’achat.