Le ministre des relations avec le parlement, Tahar Khaoua, a indiqué jeudi à Alger lors d’une séance plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales qu’il était impossible d’unifier les primes et indemnités en raison de la spécificité de l’activité et des conditions de travail dans chaque corps d’activité.
Répondant au nom du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à un député du FLN qui proposait l’unification des primes et indemnités attribuées aux fonctionnaires des corps constitués, M. Khaoua a indiqué qu’une telle démarche était « difficile à mettre en œuvre car toute prime ou allocation dépend de la spécificité des activités de chaque corps.
Elles sont également liées à l’exercice des activités et aux conditions spécifiques de chaque travail, ce qui explique la différence des taux des primes et indemnités attribuées aux fonctionnaires d’un corps à l’autre, eu égard aux spécificités de chaque corps et à la qualité des fonctions et responsabilités assumées, a ajouté le ministre.
Il a rappelé à cette occasion que le classement des différents salaires des fonctionnaires « se fait dans le cadre du nouveau système des salaires consacré par le décret présidentiel de septembre 2007 définissant la grille indiciaire de salaires et du système de versement des salaires des fonctionnaires modifiée ».
Le décret a défini le classement des grades dans les statuts « sur la base des niveaux de qualification requis pour l’accès à ces grades comme le diplôme et la formation spécialisée ».
Concernant la proposition d’intégration des agents contractuels pour des postes de travail spécialisés, le ministre a souligné qu’elle obéissait également aux dispositions du même décret.