L’imposition de l’impôt sur le revenu global (IRG) pour les agriculteurs, prévue dans le projet de loi des finances 2022 continue de susciter la polémique auprès des partis politiques. Cette fois-ci, c’est le président du MSP Abderrazak Makri qui en parle.
Intervenant ce lundi lors d’un meeting populaire organisé à Ain Defla, dans le cadre de la campagne électorale pour les prochaines élections locales, Abderrazak Makri est revenu sur le projet de loi des finances adopté la semaine dernière par l’APN. Il convient de rappeler que seul les députés du MSP qui ont voté contre.
Abordant l’article qui stipule l’imposition de l’impôt sur le revenu global (IRG) pour les agriculteurs, Makri n’a pas hésité à accuser certains partis d’avoir voté pour le projet de loi de finances à l’APN et « de prétendre défendre les agriculteurs ».
« Certains mentent, ils ont voté pour la loi des finances qui impose des impôts sur les activités agricoles et ils prétendent défendre l’agriculteur », a-t-il déclaré lors du meeting. D’ailleurs, il a insisté sur le fait que seul le collectif de son parti qui a voté contre cette loi.
« Le MSP était le seul parti qui a refusé cette loi et a refusé de participer à l’appauvrissement des citoyens », a ajouté le président du mouvement islamiste. Il s’agit ici d’une accusation portée indirectement au leader du mouvement El Bina, un autre parti islamiste.
Bengrina accuse et dénonce l’impôt sur l’activité agricole
En effet, pas plus loin que le samedi dernier, Abdelkader Bengrina a critiqué lors d’un meeting populaire à Adrar, l’article contenu dans la loi des finances 2022 stipulant l’imposition de taxes sur l’activité agricole. À noter que quelques jours avant, les députés de son parti étaient parmi ceux qui ont voté ‘oui’.
Bengrina avait carrément accusé des parties exerçant au ministère des Finances et aux services des impôts d’avoir imposé des taxes pour les agriculteurs dans le cadre du projet de loi des finances pour l’année prochaine et de … travailler pour le compte de la France.
« J’espère que c’est juste une erreur et non pas une manœuvre de la France pour affaiblir l’agriculture et favoriser le retour à la mendicité auprès d’elle et des autres pays », a déclaré l’intervenant. Dans le même sillage, il s’est interrogé après le vote des députés pour cette mesure si ces derniers « sont vraiment des représentants du peuple ».