FINANCES – Le président Tebboune a annoncé, ce jeudi (16 novembre), le lancement éminent de l’opération d’ouverture du capital de deux banques publiques algériennes aux investisseurs du secteur privé.
En termes plus précis, l’ouverture du capital se fera à hauteur de 30 % et l’opération devra intervenir avant la fin de l’année 2023, a indiqué le Président de la République. En outre, son but consiste à « impliquer les opérateurs économiques privés dans le processus de développement du secteur bancaire algérien ».
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Tebboune a fait cette annonce à l’occasion des Journées de l’entrepreneuriat. « L’État est déterminé à ouvrir le capital des banques publiques », a-t-il affirmé, soulignant que « cette opération sera lancée avant la fin de l’année en cours ou au début de l’année prochaine, avec l’ouverture du capital de deux ou trois banques publiques à hauteur de 30 % ».
Tebboune réaffirme l’engagement de l’État à récupérer les fonds pillés et détournés
Dans ce sillage, le Président de la République a invité les opérateurs économiques présents à créer des banques privées « en vue de contribuer au financement des projets d’investissement et de s’intégrer dans le processus de développement de l’économie nationale ».
Par la suite, le président Tebboune relèvera un paradoxe de l’économie algérienne. En effet, le secteur privé, dont l’activité « couvre près de 85 % de l’économie nationale », dépend dans son financement « des fonds des banques publiques à hauteur de 85 % ». Il s’agit d’un dysfonctionnement « auquel il faut remédier », a-t-il insisté.
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En conclusion, le président Tebboune a réaffirmé la détermination de l’État, en collaboration avec les États de l’Union européenne, à « récupérer les fonds pillés et détournés, ainsi que les biens fonciers acquis de façon illégale à l’étranger », même si cette opération « peut durer longtemps », a-t-il concédé.