Abdelmadjid Tebboune, a accordé, hier lundi, dans le cadre de ses rencontres périodiques régulières avec la presse nationale, une entrevue à des responsables de médias nationaux, lors de laquelle il a abordé nombre de questions nationales et régionales.
Dans cette en revue, le Chef de l’État, a évoqué le niveau des réserves de change en Algérie a baissé, affirmant que ce dernier oscille entre 42 et 43 milliards de dollars.
Selon lui, cela est dû à de la facture des importations et de la baisse des revenus pétroliers, assurant en revanche que, le pays n’est pas dans une situation d’aisance financière, et que l’Algérie peut réponde a ses besoins et honorer ses engagements financiers.
« Il est vrai que nos réserves de change oscillent entre 42 à 43 Mds USD, mais nous avons réduit les importations et réalisé des recettes pétrolières de 24 Mds USD, en dépit de la pandémie », a-t-il ajouté.
Dans ce sillage, Abdelmajid Tebboune , a affirmé que l’Algérie doit maitriser de ses dépenses, notamment celles des importations.
Rationaliser les dépenses et encourager l’investissement national
Dans le contexte, le président Tebboune a plaidé pour le renforcement de la production nationale, insistant sur l’impératif de rationaliser les dépenses et d’encourager la production et les investissements nationaux.
En effet, le Chef de l’Etat, a mis l’accent sur l’importance d’encourager la production nationale, saluant les réalisations du secteur de l’agriculture en dépit des répercussions induites par la pandémie de Covid-19.
« Avec plus de 25 Mds USD, c’est la première fois depuis l’indépendance que les recettes du secteur agricole dépassent ceux des hydrocarbures », a-t-il révélé.
Évoquant la surfacturation, le Président a affirmé qu’elle a atteint les 15 milliards de dollars par an durant ces dix dernières années » , dont 25% des importations ne répondent pas aux besoins du pays.
Dans le même sujet, il ajoute « La souveraineté du pays dépend de ce qu’il importe. Mais le phénomène de la surfacturation a rangé notre pays, car réellement les importations ne devraient pas dépasser les 8 milliards de dollars pour les produits de large consommation ».
Avant de conclure, « Il y a beaucoup de gens qui n’ont pas encore compris qu’il est venu le temps ou nous devront importer uniquement ce dont nous a avons vraiment besoin ».