Tebboune impulse une nouvelle dynamique avec la Mauritanie grâce à la route Tindouf-Zouérate

Tebboune impulse une nouvelle dynamique avec la Mauritanie grâce à la route Tindouf-Zouérate

L’Algérie renforce sa position sur l’échiquier économique africain. Hier, 10 février 2025, le chef de l’État Abdelmadjid Tebboune, a présidé une réunion de travail dédiée au suivi du projet phare de la route Tindouf-Zouérate. Un axe routier de 840 km reliant l’Algérie à la Mauritanie.

En effet, cette infrastructure promet de redessiner les échanges commerciaux entre l’Algérie et la Mauritanie. Avec des retombées économiques et géopolitiques de taille. Avec comme objectifs de désenclaver des territoires, dynamiser les échanges commerciaux et positionner l’Algérie comme un acteur central dans l’intégration économique africaine.

Entouré de plusieurs membres du gouvernement (ministres du Commerce extérieur, des Travaux publics, des Transports et des Finances). Le président de la République a réaffirmé l’importance de ce chantier, symbole d’une coopération bilatérale en plein essor.

🟢 À LIRE AUSSI : Tebboune refuse leur exploitation… Que savons-nous sur les « terres rares » en Algérie ?

Route Tindouf-Zouérate : un chantier ambitieux porté par l’expertise algérienne

Démarré en février 2024, une dizaine d’entreprises algériennes pilotent le projet de la route Tindouf-Zouérate. Sous la supervision d’un bureau d’études national.

Une première depuis l’indépendance pour un projet de cette ampleur mené hors des frontières algériennes. Les travaux, lancés officiellement en février 2024, sont divisés en deux phases :

  • La première phase, sur 320 km, devrait être achevée dans un délai de 30 mois ;
  • La deuxième phase, reliant la frontière algérienne à la ville mauritanienne de Zouérate, est prévue pour une durée de 40 mois ;

À ce jour, les travaux avancent à un rythme soutenu, mobilisant des moyens humains et matériels considérables. Ce projet vise à désenclaver les régions traversées, réduire les coûts de transport et ouvrir de nouvelles perspectives économiques pour les opérateurs algériens en Afrique de l’Ouest.

🟢 À LIRE AUSSI : Paiement mensuel des factures Sonelgaz : bonne ou mauvaise idée ? Les experts répondent

Sous la houlette de Tebboune, l’Algérie et la Mauritanie scellent un partenariat stratégique

En outre, au-delà de son aspect infrastructurel, cette route est une véritable artère commerciale. Elle facilitera le transport des marchandises. Réduira les coûts logistiques et ouvrira de nouvelles opportunités pour les entreprises algériennes en Mauritanie et au-delà, vers l’Afrique de l’Ouest. Voici les principales mesures prises pour dynamiser ces échanges :

  • La création de zones de libre-échange aux frontières ;
  • L’exonération des taxes pour les marchandises algériennes et mauritaniennes ;
  • La simplification des procédures douanières ;

En parallèle, les responsables algériens et mauritaniens prévoient des rencontres pour affiner les modalités de coopération économique et encourager les investissements mutuels.

De plus, d’autres infrastructures d’accompagnement sont en cours de planification. Notamment des postes frontaliers fixes, ainsi que des stations-service exploitées par Naftal le long du tracé.

🟢 À LIRE AUSSI : Numérisation, violence contre les femmes, sport : les décisions clés du Conseil des ministres

En définitive, le projet de la route Tindouf-Zouérate marque une nouvelle étape dans les relations entre l’Algérie et la Mauritanie. Ainsi, au-delà de son impact économique et social. Il symbolise la volonté des deux pays de renforcer leur intégration régionale pour le développement de l’Afrique.