Lors du Conseil des ministres tenu ce dimanche, le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a placé la filière marbrière au centre des discussions. Insistant sur son potentiel économique, il a ordonné une restructuration en profondeur du secteur. Tout en interdisant l’importation des plaques de marbre prêtes à l’emploi.
Une décision qui vise à stimuler la production locale et à positionner l’Algérie comme un acteur clé sur ce marché en plein essor. En effet, l’Algérie dispose de vastes ressources en marbre. Mais l’exploitation de cette richesse demeure encore en fonction de son potentiel.
Secteur marbrier en Algérie : vers une organisation rigoureuse
Prenant en compte les défis et les opportunités qu’offre la filière marbrière, le chef de l’État a ordonné :
- L’interdiction formelle d’importer des plaques de marbre prêtes à l’emploi, une mesure visant à protéger la production locale et encourager les industriels nationaux ;
- L’organisation et la structuration du secteur afin d’optimiser son rendement ;
- Le lancement de partenariats avec des acteurs internationaux spécialisés pour bénéficier d’un transfert de savoir-faire et d’expertise ;
- L’augmentation du plafond d’investissement, afin d’attirer des capitaux et dynamiser la production nationale ;
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Ces directives s’inscrivent dans une volonté plus large de faire du marbre un levier de croissance économique. À la fois en termes de création d’emplois et de génération de dispositifs.
Tebboune verrouille l’importation du marbre : une opportunité pour l’emploi et l’exportation
Par ailleurs, le Président Tebboune a mis en avant l’importance du marbre non seulement comme matière première précieuse, mais aussi comme un atout stratégique pour l’économie nationale. Il a insisté sur le fait que « cette industrie peut devenir une source significative de devises et un vivier d’emplois pour les jeunes Algériens ». Cette nouvelle politique pourrait donc encourager :
- L’essor d’une industrie de transformation locale, en stimulant la création d’usines de découpe et de finition du marbre ;
- L’ouverture vers les marchés internationaux, avec une montée en gamme du produit algérien pour s’aligner aux normes internationales ;
- L’accélération des investissements, notamment dans l’extraction et la modernisation des équipements de production ;
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Avec ces nouvelles orientations, l’Algérie ambitionne de s’affranchir de sa dépendance aux importations et de faire du marbre un secteur exportateur à forte valeur ajoutée.
L’essentiel à retenir du Conseil des ministres (09/03/2025)
Lors du même Conseil des ministres, d’autres décisions ont été prises dans des secteurs clés, notamment :
- Le développement du réseau ferroviaire, avec le lancement de nouveaux projets dépendants des régions stratégiques comme l’axe Laghouat-Tamanrasset et El Menia-Timimoun-Adrar ;
- La préparation de l’importation de bétail pour l’Aïd El-Adha , afin d’anticiper une éventuelle pénurie et de stabiliser les prix ;
- L’amélioration de la numérisation fiscale, pour une meilleure transparence et simplification des procédures administratives ;
Ces mesures traduisent une volonté ferme de restructurer l’économie nationale en favorisant l’investissement, la production locale et l’exportation.
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