Détenus d’opinion en Algérie : ce qu’a dit Tebboune

Détenus d’opinion en Algérie : ce qu’a dit Tebboune

Le chef de l’État Abdelmadjid Tebboune a accordé ce dimanche 8 août 2021 une entrevue à des responsables de médias nationaux dans laquelle il a évoqué la question des détenus d’opinion.

Dans sa réponse à une question concernant ceux qui l’accusent de ne pas tenir ses engagements concernant la question des libertés, le président a été catégorique : « il n’y a aucun détenu d’opinion ». Dans ce sens, il évoque la constitution qu’il a considérée comme étant le garant des libertés individuelles et collectives.

« Je pense que notre constitution, sur laquelle ils n’étaient pas d’accord, consacre les libertés individuelles et collectives », a-t-il indiqué en réponse aux personnes qui l’accusent de ne pas tenir ses engagements sur cette question.

Dans le même sillage, il a tenu à citer quelques démarches consacrées par la constitution. « Pour créer un parti, fonder un journal ou bien organiser une marche, il suffit que de demander une autorisation », a-t-il souligné.

Nous n’avons pas de détenus d’opinion »

Insistant qu’il n’y a pas de détenus d’opinion, Tebboune déclare que « celui qui utilise les réseaux sociaux pour insulter et porter atteinte à l’honneur des gens, n’est pas un détenu d’opinion ».

Il ajoute que « ces comportements sont punis par la loi, donc il ne s’agit pas de détenus d’opinion », soulignant qu’il n’y a aucune personne qui a « défendu son idéologie en prison ».