Le moudjahid et membre de la troupe musicale du Front de libération nationale, Boulifa El-Hadi, plus connu sous le nom de El-Hadi Radjeb est décédé à l’âge de 82 ans, le samedi 28 janvier 2023. Cependant, celui qui s’est battu pour la liberté de notre pays n’avait pas la nationalité algérienne, selon l’Algérie presse service (APS).
Selon cette même source, le président de la République, qui a été outré d’apprendre que le moudjahid El Hadi Radjeb n’avait pas la nationalité algérienne, a signé un décret lui octroyant la nationalité, en le rétablissant dans ses droits.
Honte à ceux qui avaient bloqué l’octroi de la nationalité algérienne au défunt Moudjahid El Hadi Radjeb.
Personne dans notre belle et grande Algérie ne croirait un instant que la bureaucratie algérienne avait bloqué, des années durant, l’octroi de la nationalité algérienne au défunt moudjahid El Hadi Radjeb.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, outré et peiné d’apprendre cette grave et honteuse situation qu’a endurée un authentique moudjahid, qui avait rejoint, à l’âge de 14 ans, la légendaire troupe du FLN (Front de libération nationale), a immédiatement ordonné de rétablir le défunt El Hadi Radjeb dans ses droits.
La veuve d’El-Hadi Radjeb demande à Tebboune la nationalité à son défunt époux
Et c’est la famille du défunt moudjahid, par l’intermédiaire de sa veuve, qui a informé le Chef de l’Etat, que son défunt époux, avait frappé à toutes les portes pour obtenir sa nationalité algérienne, mais en vain.
« Je demande une seule chose : la nationalité à mon défunt époux », a exhorté la veuve du moudjahid et artiste El-Hadi Radjeb. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a donc signé le décret octroyant la nationalité au moudjahid El Hadi Radjeb, qui a été remis jeudi 2 février 2023 à la famille du défunt.