Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, participe actuellement à la 38ᵉ session ordinaire du sommet des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba, en Éthiopie.
Cet événement, qui s’étale sur deux jours, rassemble plusieurs dirigeants africains ainsi que des représentants d’organisations internationales et régionales.
Un sommet axé sur les réparations et la justice historique
Au cœur des discussions, une thématique majeure : le paiement des réparations aux Africains en réponse aux crimes historiques, notamment l’esclavage, la colonisation et la discrimination systémique.
Les dirigeants africains souhaitent faire de cette question une priorité, considérant qu’elle constitue une étape essentielle vers une véritable reconnaissance des torts subis par les peuples du continent et par les personnes d’ascendance africaine à travers le monde.
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Outre les réparations financières, d’autres mesures sont à l’étude pour remédier aux injustices du passé.
Parmi elles, la restitution des terres spoliées, la préservation du patrimoine culturel africain, ainsi que des réformes politiques destinées à renforcer l’autonomie et le développement des communautés affectées.
La question de la responsabilité internationale et de la reconnaissance historique figure également au programme, dans l’optique d’obtenir un engagement concret de la communauté internationale.
L’Algérie, un acteur clé dans le renforcement du MAEP
Avant d’assister à ce sommet, le président Tebboune avait présidé, vendredi, le 34ᵉ Sommet du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP).
À cette occasion, il a annoncé une contribution volontaire de l’Algérie d’un million de dollars pour soutenir cette initiative panafricaine.
Cette décision témoigne de l’engagement d’Alger à promouvoir la transparence et la bonne gouvernance sur le continent.
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Avec ces engagements forts, l’Algérie continue de jouer un rôle de premier plan dans la promotion des intérêts de l’Afrique sur la scène internationale.
La participation du président à ce sommet réaffirme la volonté du pays d’accompagner les efforts visant à faire reconnaître les injustices historiques et à tracer une nouvelle trajectoire pour l’avenir du continent.
