La Présidence de la République a annoncé que le Président Abdelmadjid Tebboune a reçu un appel téléphonique de son homologue turc Recep Tayyip Erdoğan. Les deux présidents ont échangé leurs vœux à l’occasion de l’Aïd El-Fitr et prévoient une prochaine rencontre.
« Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a reçu aujourd’hui un appel téléphonique de son homologue, M. Recep Tayyip Erdoğan, président de la République de Turquie. Au cours de cet échange, le président turc a présenté ses vœux au peuple algérien à l’occasion de l’Aïd el-Fitr, souhaitant à l’Algérie prospérité et bonheur continus », lit-on dans le communiqué de la Présidence de la République.
« De son côté, le président Tebboune a également adressé ses félicitations à son homologue turc, exprimant ses vœux de progrès et de prospérité pour le peuple turc frère », ajoute le communiqué.
Le président algérien et son homologue turc ont convenu « d’une prochaine rencontre à l’occasion de leur co-présidence des travaux du Haut Comité entre les deux pays ». À cette occasion, les deux leaders ont exprimé leur « souhait d’une résolution rapide de la crise que traverse le peuple palestinien frère, qui subit actuellement l’une des formes les plus atroces de génocide dans l’histoire », conclut le communiqué de la Présidence.
Crise diplomatique : Tebboune clarifie ses relations avec Paris
Lors de sa dernière entrevue avec la presse nationale, diffusée sur les chaînes de télévision et radio nationales, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a évoqué les relations diplomatiques tendues entre l’Algérie et la France.
Dans cet échange, Tebboune a clairement établi que ses relations avec la France se limitent à des échanges directs avec le président Emmanuel Macron, qu’il considère comme son « alter ego », ou avec ses représentants mandatés. Il a notamment réaffirmé sa confiance totale en son ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, pour gérer ce dossier sensible.
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La nouvelle crise diplomatique trouve son origine dans la reconnaissance par la France du plan d’autonomie pour les territoires sahraouis occupés, une approche que Tebboune qualifie « d’idée française ». Le président algérien s’est également interrogé sur la pertinence de récentes visites ministérielles françaises dans ces territoires, déclarant ne pas en comprendre le sens.
Cette interview s’inscrit dans une série d’échanges réguliers entre le chef de l’État et la presse nationale, visant à maintenir une communication transparente sur les orientations du pays et ses défis actuels.