Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, procède à la signature de la Loi de finances 2024.
En effet, le Chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune a signé aujourd’hui, le dimanche 24 décembre 2023, la Loi de finances 2024, et ce après que cette dernière avait été adopté par les députés de l’Assemblée Populaire Nationale (APN) et le Conseil de la Nation, durant le mois en cours.
Donc, l’objectif de la Loi de finances 2024 est de réduire le déficit public, diversifier ses sources de financement, et renforcer le dynamisme du développement social et économique. Cela se fait en préservant le pouvoir d’achat, promouvant l’équité sociale, améliorant l’infrastructure, et réalisant les projets en cours. De plus, dans la loi de finances 2024, environ 173 milliards DZD ont été alloués aux dix nouvelles wilayas.
Un pourcentage significatif, soit 55%, de ces fonds sera dirigé vers les dépenses d’investissement (124 milliards DZD en autorisations d’engagement et 69 milliards DZD en crédits de paiement). Cela impactera des secteurs cruciaux tels que l’éducation, le logement, les travaux publics, l’agriculture, et la santé.
Financer l’investissement public : au-delà des crédits finaux
En outre, le financement des opérations d’investissement public ne se limite pas aux crédits finaux définis par la Loi de finances 2024. Il inclut également des crédits temporaires, des prêts bancaires, et le soutien du Fonds National d’Investissement pour les projets structurels et stratégiques de l’économie nationale.
De plus, le Fonds National d’Investissement prendra en charge le financement de projets majeurs, allouant 126 milliards DZD pour le projet de phosphate intégré et 285 milliards DZD pour le projet Gara Djebilet.
La combinaison du financement via le Fonds National d’Investissement et le financement bancaire complétera les dépenses allouées aux opérations d’investissement énumérées dans la loi de finances 2024.
Les dépenses d’investissement totalisent 2894 milliards DZD en autorisations d’engagement et 2809 milliards DZD en crédits de paiement, représentant 18% du total des crédits financiers prévus pour le budget de l’État en 2024, estimé à 15275 milliards DZD, et cela soutiendra sans aucun doute la contribution continue à la demande publique et la dynamique de l’économie nationale, tout en favorisant la création d’emplois.
En conclusion, la Loi de finances 2024 en Algérie vise à stimuler le développement à travers des investissements stratégiques, soutenant la croissance économique et répondant aux besoins sociaux, tout en assurant une utilisation efficace des ressources financières.