Tébessa: La médecine préventive, les programmes et les structures

Tébessa: La médecine préventive, les programmes et les structures

Par Ali Chabana

Tébessa: La médecine préventive, les programmes et les structures
La médecine dite préventive reste une mission essentielle et constitue un important volet des programmes et calendriers établis par les pouvoirs publics dans la lutte contre les maladies contagieuses, ainsi que les pathologies non transmissibles (diabète, hypertension artérielle). Dans la wilaya de Tébessa, le système de prévention s’articule autour d’un ensemble de structures sanitaires, parmi lesquelles les services de prévention de la DSP, service d’épidémiologie, à travers les 7 bureaux localisés aux EPH de Tébessa, Bekkaria, Cheria, Bir El Ater, Ouenza, El Aouinet et Morsott. Le suivi en matière de prévention se fait également dans les bureaux communaux d’hygiène, entités sanitaires de proximité dotées d’un encadrement médical, sauf que les insuffisances persistent dans certaines communes rurales (Bekkaria, Boulhaf Dyr, Saf Saf, Ouesra, Oum Ali, Bir Dheb). Même constat du manque de moyens de transport. Les services sanitaires de la wilaya ont aussi équipé les points de passage frontalier d’unités médicales, à Bouchebka, El Meridj, Ras Laâyoun et Betita. Le bilan établi par la DSP concernant les maladies à transmission hydrique ou par les animaux, les zoonoses, maladies infectieuses ou parasitaires transmissibles à l’homme par les animaux vertébrés (chien, vache, volaille), 352 cas de brucelloses enregistrés depuis le début de l’année 2018, ainsi que 202 cas de leishmanioses dont 80 cas à Bir El Ater, 62 cas de tuberculose extra pulmonaire, 32 cas d’hépatite C et 487 cas de rougeole.

La couverture médicale scolaire dépasse 87% dans les 522 établissements éducatifs. Les maladies les plus répandues en milieu scolaire sont les troubles oculaires, l’hépatite A, certaines maladies chroniques, la pédiculose, vecteur de maladies bactériennes.

Retenons que les 23 unités de dépistage et suivi accusent pour la plupart un déficit en éclairage, chauffage, absence d’hygiène, donc des conditions non conformes pour mener à bien leur mission. La réception de nouvelles structures sanitaires permettra certainement l’amélioration de la prise en charge des patients, le rapprochement de certaines spécialités médicales près des habitants, notamment dans les zones éloignées.

Le défi serait aussi le changement positif des prestations et la diminution du nombre d’évacuations hors wilaya et à l’étranger.