A Télagh, seconde plus importante ville de la wilaya de Sidi Bel Abbès, selon des chefs de quartiers ou de simples citoyens, la majeure partie de la population locale fait actuellement face à une pénurie d’eau indescriptible. Si certains ménages ont peut-être la chance d’être servis une fois tous les 10 jours, à l’exemple de la cité du 20 août, du village Lahmar, des HLM, d’autres habitants de la cité Bellahcen, de l’avenue Khemisti, de Haï Zitoun ou ceux mitoyens au lycée Capitaine Abdel hadi, soulignent par contre que l’eau a cessé de couler dans les robinets depuis fort longtemps. « Cette situation critique, un véritable casse-tête quotidien, diront certains plaignants sont contraints par conséquent, de courir désespérément dans les quartiers du voisinage, en quête de problématiques gouttes d’eau mais sans succès, ou de faire obligatoirement appel aux colporteurs qui nous cèdent la citerne du précieux liquide à un prix exorbitant allant de 800,00 à 900,00 DA ». D’autres pères de familles ne se décourageant pas, affirment qu’ils rallient souvent la nouvelle mosquée sise aux abords de la route menant à Dhaya, où des fontaines ont été installées au profit de la population. »Néanmoins, il faudrait y être présent dès 05 heures du matin », expliquent D. Zouaoui et ses voisins qui ont tenu à lancer un S.O.S au wali, Mr Hachani, afin de venir à leur aide…devant ce problème perpétuel de desserte en eau potable.
M.N
